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- Publication : 15 novembre 2015
Alors que le concert du groupe de rock les Eagles of Death Metal avait commencé vendredi soir depuis trois quarts d'heure, quatre hommes armés sont entrés dans la salle de spectacle et ont fait feu sur la foule. Les premiers claquements de balles ont été enregistrés par un spectateur.
Vendredi dernier, les spectateurs écoutent depuis plusieurs dizaines de minutes le groupe américain Eagles of Death Metal sur scène quand soudain, les premiers coups de feu sont tirés.
Filmé par un fan, les derniers instants avant le carnage sont saisissants. Sur scène, le guitariste lâche sa guitare avant de se réfugier dans les coulisses de la salle de spectacle quand il comprend qu'il s'agit d'une attaque.
Pourquoi viser ce concert ?
L'Etat islamique, qui a revendiqué hier matin les attentats, a expliqué dans un communiqué viser des "endroits choisis minutieusement", comme "le Bataclan où étaient rassemblés des centaines d’idolâtres dans une fête de perversité". Le groupe de rock, Eagles of Death Metal avait de plus donné un concert le 12 juillet dernier à Tel Aviv, en Israël. «Je ne boycotterai jamais un tel endroit", avait alors déclaré sur scène le chanteur Jesse Hughes, cofondateur du groupe en 1998 avec Josh Homme.
Un lieu symbolique
Le Bataclan, déjà une cible par le passé ? En 2011, Farouk Ben Abbes avait projeté de s'attaquer à la salle de spectacle. L'une de ses proches, lors d'une audition, avait expliqué que l'individu avait souhaité s'en prendre à ce lieu car "les propriétaires sont juifs". L'individu était membre du groupe "Jaish al-Islam", l'Armée de l'islam, soupçonnés de l'attentat qui avait coûté la vie à une étudiante française au Caire en février 2009.
En 2007 et en 2008, le Bataclan avait déjà été la cible de certaines personnes qui dénonçaient la tenue régulière de conférences ou de galas d'organisations juives, comme le "Magav" (Unité de garde-frontières dépendant de la police d'Israël). En décembre 2008, les menaces ont été plus virulentes. Une bande d'hommes au visage caché derrière des keffiehs allée sur place. Dans la vidéo, le groupe s'en prend directement aux responsables de la salle. "Avec tous les gens qu'il y a derrière nous, on ne sera pas capable de les tenir longtemps. C'est ça qu'on voulait dire à la direction du Bataclan", lance l'un d'entre eux.
Commentaires
Je place tes mots Colette, en exergue
Si seulement j'avais la chance de trouver le tiers de tes mots... Je ne sais quoi dire. Je suis à la place des personnes qui attendent des nouvelles, à la place des blessés, des Médecins. Envie de vomir. Le ver est dans la pomme.
Paris, le vendredi 13
Pour ma part. Je suis confus, dégoûté, ulcéré et avec déjà mes souffrances ‘’propres’’, il faut dire ‘’sales’’, celles où que je vois, vivre en souffrances et mourir, les autres, les malades. Et là, dans mon propos, des innocents !
On instrumentalise la religion.
LA SUITE EST ICI :
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http://www.alterinfo.net/TERREUR-SANGLANTE-A-PARIS_a118699.html
Dr Idrissi My Ahmed , Kénitra, le 14 novembre 2015
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