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- Publication : 3 avril 2019
Lundi dernier, Ahmed Raissouni, à travers bul’Union internationale des oulémas musulmans (UIOM), a réagi au trio muezzin/juive/chrétienne en dénonçant le mélange entre l’Adhan (appel à la prière) et des chants ecclésiastiques.
De même pour l’Union des savants musulmans.
Chacune des deux associations s'est exprimée sur une performance musicale organisée à l’Institut Mohammed VI pour la formation des imams, morchidines et morchidates à l’occasion de la visite au Maroc du Pape François, l’une dénonçant un «comportement regretté et malheureux» et une «fabrication inacceptable», l’autre un «événement dangereux» et contraire aux principes de l’Islam.
Seulement, où étaient ces deux associations en 2016 ou même en 2012 ?
Pour rappel aussi, en 2012, un autre spéctacle du même type a été organisé par l’artiste libanaise Tania Kassis qui avait interprété des chants islamo-chrétiens en compagnie de Mahmoud Massaad et Maen Zakaria, qui chantaient une partie du Adhan. Là aussi aucune de ces organisations n'a critiqué,
Au delà des rigidités, celui qui écoute ces chants doit profondément sentir et comprendre que la religion est porteuse de paix et d'amour à l'humanité.
Le symbole est fort. Le Maroc, en présentant cette prestation, montre au monde entier qu'il est "le pays d'ouverture par exellence" , et qu'il "demeurera une terre de promotion de l’Islam de modération et de juste milieu" comme a dit M. Moulay Mounir Qadiri Boutchich, lors de son interview avec nos confrères de la MAP.
Yawatani.com
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