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- Publication : 19 juillet 2017
Le projet de loi régissant la profession d’agent immobilier tarde à voir le jour. Pour presser le gouvernement, l’Association marocaine des agents immobiliers (AMAI) a décidé de monter au créneau.
Il a été concocté en 2013 par les agents immobiliers, déposé auprès du ministère en 2014, puis revu et finalisé en 2016 avant d’être soumis au SGG. Mais le projet de loi régissant la profession d’agent immobilier n’est pas encore à l’ordre du jour du conseil de gouvernement. L’Association marocaine des agents immobiliers (AMAI) a donc décidé d'aller, en septembre, toquer à la porte du ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville pour relancer Nabil Benabdellah. Il s'agit d'accélérer ce cadre législatif si attendu pour qu’il puisse enfin voir le jour en 2018, confie Mohamed Lahlou, le président de l’AMAI, à L’Economiste qui rapporte ses propos dans son édition de ce 20 juillet. Car ce texte permettra de «réguler le marché et venir à bout de l’informel qui représente 55% du marché».
Dans la dernière mouture de ce projet de loi, 37 articles permettront de rehausser le niveau de la profession, soit le niveau de qualifications requises pour accéder à ce métier, les caractéristiques minimales d’une agence immobilière, la responsabilité juridique des agences vis-à-vis de leurs clients, la création d’un ordre national des agents immobiliers ou encore les sanctions applicables à ses membres et à ceux qui ne se conforment pas à la législation, précise le quotidien.
En plus de protéger les clients, ce renforcement de l’arsenal juridique devrait apporter une valeur ajoutée au secteur et ouvrir, notamment, de nouvelles niches aux agents immobiliers structurés, rapporte L’Economiste. Ainsi, l’AMAI cherche à conclure des partenariats avec les associations professionnelles au Sénégal et en Côte d’Ivoire «pour mieux conseiller les hommes d’affaires marocains (dans leur quête de locaux commerciaux ou professionnels), avant d’attaquer d’autres marchés», prévient Mohamed Lahlou qui attend donc impatiemment le mois de septembre.
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