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- Publication : 28 mars 2016
«L'auto-emploi attire, au niveau national, environ 33% de la main œuvre», a indiqué le ministre à l'occasion d'une rencontre organisée à Salé par l'Association Bouregreg en partenariat avec la Chambre de l'artisanat de la région Rabat-Salé-Kénitra et l'Université internationale de Rabat (UIR). Ce taux demeure «faible», a regretté Seddiki au cours de cette rentre placée sous le signe «La femme et l'auto-emploi».
Le ministre a toutefois souligné que le Maroc dispose de plusieurs mécanismes et programmes visant à faciliter la création d'entreprises et l'adhésion à des activités liées à l'auto-emploi.
Pour sa part, Noureddine Chemaou, président de l'Association Bouregreg a affirmé que l'auto-emploi représente pour la femme un pilier essentiel pour son intégration sociétale. «La femme marocaine a pu, en dépit des contraintes rencontrées, réaliser des progrès importants dans le domaine de l'auto-formation», a-t-il dit. Chemaou a ainsi mis l'accent sur l'importance d'encourager les initiatives individuelles et soutenir les projets favorisant les activités rémunératrices et la diffusion de la pensée entrepreneuriale.
De son côté, le président de la Chambre d'artisanat de la région de Rabat-Salé-Kénitra, Abderrahim Zemzami, a indiqué que l'artisanat constitue «un terrain fertile» où les femmes ont pu se distinguer en matière d'innovation, de production et de gestion des entreprises. «La Chambre d'artisanat de la région de Rabat-Salé-Kénitra s'assigne pour objectifs de développer les capacités créatives des femmes en les encourageant à produire et à commercialiser leurs produits, selon des méthodes modernes», a expliqué M. Zemzami.
Durant cette rencontre, plusieurs intervenants ont insisté sur la nécessité d'encourager et d'élargir les initiatives individuelles et la création d’entreprises.
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