Dossier : femmes marocaines d'influence - Laila Mamou

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Cadette d’une fratrie de sept enfants, Laila Mamou est née au Maroc en 1964. Après l’obtention d’un bac «gestion», elle part poursuivre ses études en France : DUT à Aix-en-Provence puis DESS de gestion des entreprises à Caen. A son retour au Maroc en 1989, après une courte période dans un cabinet d’études comme auditeur, elle rejoint Wafasalaf . Filiale du groupe Attijariwafa Bank, cette société marocaine est spécialisée dans le crédit à la consommation et compte aujourd’hui environ 750 personnes, plus de 40 agences propres et plus de 3000 points de vente partenaires.

Laila Mamou y débute comme chargée de gestion puis comme responsable d’une nouvelle cellule en charge de la gestion et du contrôle. En 1995, elle est nommée directeur du risque : elle met alors en place le premier système de scoring et professionnalise la gestion du risque et du recouvrement. En 1998, elle est nommée directeur en charge du développement commercial. La société de financement va devenir en moins de dix ans le leader du financement du marché automobile avec près de 25% de part de marché.

En juillet 2004, elle est nommée présidente du Directoire de Wafasalaf et gère plus de 21 milliards de Dirham d’encours… Une fonction qui ne l’a pas empêchée de faire une formation de coach pendant trois ans, ni de s’impliquer dans l’associatif, ni de partager son expérience et son professionnalisme dans l’enseignement en initiant les jeunes à l’entreprenariat.

Laïla Mamou a été élue personnalité féminine de l’année 2014 dans le secteur automobile.

2007-2017. L’association Injaz Al-Maghrib fête cette année son 10e anniversaire sous le thème «ensemble, donnons aux jeunes l’envie d’entreprendre». C’est ainsi que l’ONG aux racines américaines continue de fructifier ses partenariats. Le dernier en date est celui paraphé, la semaine dernière, par Laila Mamou et Badr Tahiri, respectivement la PDG d’Injaz Al-Maghrib et le président de la Chambre de commerce d’industrie et de services (CCIS) de la région Fès-Meknès. Le but de cet accord est d’encourager la culture entrepreneuriale.

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