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- Publication : 15 juillet 2019
Les 7 et 8 juillet 2019 a eu lieu le sommet des Chefs d’États de l’Union Africaine, au Palais des Congrès de Niamey, la capitale nigérienne. Pas moins de 31 Présidents d’États ont participé à la mise en oeuvre de l’accord portant sur la création de la Zone de Libre-échange continentale (ZLEC).
La "phase opérationnelle" de l’accord, qui vise à mettre en oeuvre la stratégie continentale, devrait pouvoir réunir 55 pays, avec un potentiel humain d’1,2 milliard d’habitants et un Produit intérieur brut (PIB) cumulé de 2.500 milliards de dollars.
Selon une déclaration du porte-parole de l’Union africaine à l’Agence France-presse, "il va falloir définir un emploi du temps, afin que chaque membre puisse jouer son rôle dans la préparation du Marché, et nous avons prévu la date du 1er juillet 2020 pour cet événement", ajoutant : "Ceci n’est pas définitif. Les Ministres de l’Extérieur ont donné leur accord, et on peut s’attendre logiquement à celui des Chefs de Gouvernements".
Plusieurs points importants devraient être soulevés lors de ce sommet, notamment, la baisse des taxes douanières à partir de la mi-2020, la mise en place d’une nomenclature propre aux marchandises fabriquées en Afrique, des lois de la concurrence entre les pays, ainsi que des mécanismes d’arbitrage dans les litiges.
La Zone de Libre-échange continentale a pour objectif de dynamiser le commerce inter-continental, d’attirer le maximum d’investisseurs et d’augmenter les activités commerciales entre les pays africains de 60%, à l’horizon 2022.
Selon Jacky Selez, du Centre des études sécuritaires, "l’Afrique connaît une bonne dynamique commerciale avec le marché international, mais pas en interne", ajoutant que "la ZLEC est censée être une condition antérieure aux processus d’industrialisation".
bladi
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