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Le Maroc échappe, cette année encore, de peu à la liste noire des paradis fiscaux éditée par l’Union européenne (UE) en s’engageant à mener à bien plusieurs réformes avant la fin 2019.

 

Alors que l’ONG internationale Oxfam avait milité pour l’intégration du royaume dans la nouvelle liste noire, les Européens lui ont donné une nouvelle chance mais doit, pour ce faire, réformer plusieurs lois fiscales pour être en conformité avec la réglementation européenne.

« Ces juridictions n’ont pas mis en œuvre les engagements qu’elles avaient pris envers l’UE dans les délais convenus », explique le Conseil pour les affaires économiques et financières (Ecofin) de l’UE, annonçant l’intégration dans la liste noire de dix nouveaux pays : l’île d’Aruba, Belize, les Bermudes, Fidji, Oman, la Dominique, les Barbades, les Emirats arabes unis, les îles Marshall et Vanuatu, en plus des cinq juridictions qui en font partie depuis l’année dernière : les Samoa américaines, les Samoa, Guam, Trinité-et-Tobago et les îles vierges américaines.

Le Maroc, quant à lui, s’était engagé à supprimer complètement les régimes fiscaux liés aux activités de fabrication et les activités similaires et l’Europe lui donne jusqu’à la fin de l’année pour adapter complètement sa législation fiscale. En cas d’échec, il intègrera la liste noire.

bladi

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