Maroc : démantèlement d'une cellule liée à l'EI

Deux hommes et une femme liés à l'organisation État islamique (EI) ont été interpellés au Maroc, a annoncé le ministère de l'Intérieur. La cellule projetait, selon Rabat, d'exécuter "des opérations terroristes dangereuses dans le royaume".

Le ministère marocain de l'Intérieur a annoncé, jeudi 26 novembre, le démantèlement d'une "cellule terroriste" dont les membres sont liés à l’organisation État islamique (EI) et planifiaient des attentats au Maroc.

La cellule, démantelée par le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ), était formée de deux hommes et d'une femme. Actif à Fès, dans le centre, à Casablanca, dans l’ouest, et à Ouled Taima, dans le Sud, le groupe s’apprêtait à "exécuter des opérations terroristes dangereuses dans le royaume", a indiqué le ministère de l’Intérieur.

Bruxelles sollicite la coopération de Rabat

C'est la troisième fois depuis les attentats de Paris, le 13 novembre, que les autorités marocaines annoncent l'arrestation de personnes présentées comme liées à l'EI. Un renseignement marocain a contribué la semaine dernière à mettre les enquêteurs français sur la piste du Belgo-Marocain Abdelhamid Abaaoud, l'organisateur présumé des attentats, tué le 18 novembre lors d'un assaut policier à Saint-Denis, près de Paris.

La Belgique a par ailleurs demandé au Maroc "une collaboration étroite et poussée en matière de renseignements et de sécurité", a indiqué, lundi, le ministère marocain de l'Intérieur alors que la traque de suspects impliqués dans les attentats de Paris se poursuivait en Belgique.

D'après Rabat, 1 500 Marocains sont allés combattre en Syrie et en Irak, 286 y ont trouvé la mort et 220 sont rentrés dans leur pays.

France 24

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