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Plusieurs dirigeants de partis politiques, toutes tendances confondues, ont qualifié d'historique le discours prononcé ce vendredi 9 octobre par le Roi Mohamed VI lors de l'ouverture officielle de la 5ème et dernière année de la législature.

Accompagné du prince héritier Moulay Hassan et du prince Moulay Rachid, le Roi a ouvert la session d'octobre 2015 en prononçant un important discours d'orientation. Quelques 60 journalistes se sont déplacés au Parlement pour couvrir l'évenement. Le discours du Roi Mohammed VI a fait l'unanimité au sein de la classe politique ce vendredi. Seul Driss Lachgar, chef de l'USFP,  a adopté un profil bas en quittant prématurément le siège du Parlement.

Les leaders politiques ont noté que le discours Royal a tracé une "feuille de route" pour l'année législative et pour la démocratie, ainsi que pour une prise en considération de la "légitimité du vote" des citoyens marocains dans les provinces sahariennes. A rappeler que le roi a aussi mis en exergue l'intérêt de l'alternance politique dans le processus démocratique.

Hakim Benchamas, président du Conseil national du PAM, en a profité pour égratigner le PJD : "C'est un discours clair et une leçon pour la démocratie, sauf pour ceux qui ne veulent pas comprendre. Il n'est plus permis de continuer à douter des institutions et des partis politiques. Le souverain a dressé des priorités. Il a appelé à agir rapidement pour faire adopter une série de textes de loi et à s'armer d'un consensus pour accélérer la mise en oeuvre des dispositions de la nouvelle constitution".

Pour Hamid Chabat, secrétaire général de l'Istiqlal, "c'est un discours positif et fort. Il nous demande d'accélérer le rythme de production du Parlement, notamment l'adoption des lois organiques sur la langue amazigh. Cette langue qui complète notre langue arabe enrichit la diversité marocaine. Le roi a insisté sur la nécessité d'adopter un consensus positif entre les partis politiques pour agir dans l'intérêt des citoyens et de la nation".

A une question d'un de nos confrères, de savoir si l'Istiqlal ne serait pas visé par l'appel du Roi à ne pas jeter de doutes sur les résultats électoraux du 4 septembre et du 2 octobre, Hamid Chabat est apparu dans un autre jour, affirmant que "les résultats sont positifs pour l'Istiqlal. (Qu'il) n'a rien à redire à ce sujet".

De son côté, Abdellah Bouanou, chef du groupe parlementaire du PJD, a déclaré : "C'est un discours historique. Sa Majesté a adressé une série de messages dont l'un aux élus vainqueurs et l'autre aux candidats perdants. Les élections ont été honnêtes, en dépit de quelques dépassements. Le Roi a salué la participation massive des citoyens dans les provinces sahariennes, une preuve supplémentaire de leur attachement à l'intégrité territoriale. Le message est également adressé à ceux qui ont dénoncé l'irrégularité des élections".

Pour Ali El Yazghi, ex-USFP, un des membres fondateurs du Mouvement alternatif démocratique, "c'est un message clair pour les acteurs politiques qui devront travailler pour récupérer leur notoriété au lieu de mettre en cause les élections, les institutions et le processus électoral. Le message est très clair pour une partie de l'opposition (sous entendu Driss Lachgar), qui doit se remettre si elle a encore un espoir de jouer un rôle sur la scène politique".

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