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Le gouvernement espagnol a été interpellé mardi au sujet des crimes et exactions commis par le Polisario contre les populations sahraouies retenues dans les camps de Tindouf.

 

Le président de l’Association des portés disparus du Polisario (APDP), Dahi Aguai, a transmis au ministère espagnol de la Justice un dossier détaillé sur les cas de torture et de disparitions forcées perpétrés par les tortionnaires du Polisario dans les camps de Tindouf.

Dans une lettre adressée à ce sujet à la présidence du gouvernement espagnol, Dahi Aguai, lui-même victime des atrocités commises dans les geôles des séparatistes, a mis la lumière sur la torture pratiquée dans les prisons du Polisario sur le territoire algérien, notant que certains parmi les tortionnaires et bourreaux se trouvent sur le territoire espagnol.

« Nous avons déposé une plainte contre eux auprès de la justice espagnole, car nous avons une grande confiance en la justice et en le gouvernement espagnols », a-t-il affirmé, relevant que le Polisario utilise une couverture politique pour couvrir ses tortionnaires qui circulent, d’ailleurs, dans plusieurs pays européens en utilisant des passeports diplomatiques algériens.

Parmi les victimes des séparatistes, figurent aussi des Espagnols, a indiqué Dahi Aguai, affirmant être témoin de la disparition de cinq soldats espagnols prisonniers, tout en rappelant l’attaque menée par le Front Polisario contre le bateau espagnol Tagomago.

Le dossier transmis au ministère espagnol de la Justice comporte notamment une liste de 294 disparus dans les geôles du Polisario et des photos de tortionnaires, de victimes de ces tortures et de Sahraouis portés disparus, ainsi qu’une description des pratiques de torture utilisées par les bourreaux polisariens.

Dans une lettre accompagnant ce dossier, Aguai a souligné que les séparatistes et l’Algérie maintiennent les bourreaux en haut de la pyramide du pouvoir du Polisario, et certains d’entre eux sont représentants des séparatistes dans des pays européens.

L’Audience nationale espagnole avait accepté, en décembre 2007, une plainte contre des dirigeants du Polisario et des officiers de la sécurité et de l’armée algériennes, pour “génocide, torture, disparitions forcées, détention illégale et violations graves des droits de l’Homme”, rappelle-t-on.

A noter que parmi les accusés, objet de cette plainte, figure le chef des séparatistes, Brahim Ghali.

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