Yawatani

Lors de son discours sous l’Hémicycle, le roi Mohammed VI a utilisé l’expression « séisme politique ».

 

Depuis, l’expression ne cesse d’être commentée dans les milieux politiques, comme par monsieur Tout le monde, et chacun y va de ses supputations sur les décisions qui émaneront de ce « séisme politique ».
L’ex-chef de gouvernement et actuel secrétaire général du Parti de la Justice et du Développement, Abdelilah Benkirane, n’a pas manqué à son tour d’émettre son avis sur la question. Ceci, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum de ce lundi 23 octobre, lors d’une rencontre avec les militants du parti de la Lampe, samedi dernier, aux environs de Salé.
Benkirane, qui espère toujours briguer un troisième mandat à la tête du PJD s’est adressé à l’auditoire en clamant: « Je ne crains pas pour vous ce séisme politique. C’est de vous-mêmes que je peux m’inquiéter ».
C’est dans un discours-fleuve, écrit le journal, que Benkirane a fait cette plaidoirie pour défendre la ligne politique de son parti, des années 80 à nos jours. Et d’ajouter que le PJD représente une occasion que l’Etat doit saisir. » Ils sont libres s’il décident de rater cette occasion », a-t-il dit en substance.
L’ex-chef de l’Exécutif a également critiqué ceux qui, récemment, n’ont pas hésité à lier son désir de briguer un troisième mandat aux relations qui ne sont plus au beau fixe entre son parti et l’Etat. Et s’il est vrai qu’il est complètement d’accord avec les » frères » qui pensent que l’unité du parti et du mouvement (ndlr: le Mouvement de l’Unicité et de la Réforme) est au-dessus de toute chose, il n’en demeure pas moins qu’aucune garantie n’est sûre quand on choisit d’entrer en politique, assure-t-il. Et d’avertir que la porte est grande ouverte, dès maintenant, pour quiconque ayant « peur de la prison ou du contrôle ».
Akhbar Al Yaoum a minutieusement décortiqué la plaidoirie de Benkirane qui s’est intéressée à tous les tenants et aboutissants de l’action du PJD et de l’importance de son parti dans la vie politique du Royaume. Relatant toutes les péripéties du parti de la Lampe depuis « la crise de 2003″, les pressions dont la parti a été victime, les différentes élections législatives remportées haut la main, sa désignation comme chef de l’Exécutif…
Et de conclure que personne ne peut rien reprocher à aucun militant du PJD ou du MUR. Et si, depuis 1982, »nous comptions les dysfonctionnements, nous n’en trouverions qu’une dizaine. Il s’agit là de l’exception confirmant la règle », soutient Benkirane.
Et de conclure que le parcours du parti est un parcours sans faute. « Irréprochable », a-t-il cru bon ajouter, en français svp!

bladi

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