Vahid Halilhodzic limogé par la FRMF: info ou intox?

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Hier, jeudi 10 février, c’était la journée portes ouvertes dédiée aux rumeurs concernant l’équipe nationale de football. Après l’écartement de Bounou du prochain rassemblement, c’était au tour d’un imminent limogeage de Vahid Halilhodzic de faire les choux gras de la presse. Qu'en est-il réellement?

Les heures de Vahid Halilhodzic à la tête de l’équipe nationale seraient comptées. C’est en tout cas ce qu’ont affirmé plusieurs médias de la place hier, jeudi 10 février.

Selon ces derniers, une réunion d’urgence se tiendrait ce vendredi entre le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, et l’entraîneur franco-bosniaque. 

Contactée par nos soins, une source au sein de l’instance dirigeante du football marocain a formellement démenti l’information. «C’est faux. Aucune réunion n’est prévue entre le président et le sélectionneur. Ce dernier se trouve actuellement en France avec sa famille», nous révèle ce haut gradé de la FRMF.

Et d’ajouter: «aujourd’hui, toute l’attention est tournée vers les prochains matchs contre le République démocratique du Congo en barrage de la Coupe du Monde 2022. Ce sont des rencontres d’une importance capitale».

La rumeur sur un possible licenciement de Vahid Halilhodzic est tombée quelques heures après une intox annonçant l’écartement du gardien Yassine Bounou du prochain rassemblement des Lions de l’Atlas, en raison d’un prétendu différend avec le coach.  

Une fausse information démentie dans la foulée par la FRMF. «C'est du pur charabia, sans fondement. Il n'y a aucun conflit entre le sélectionneur et Yassine Bounou. Aujourd'hui, toutes les composantes de l'équipe nationale sont concentrées sur la double confrontation face à la République démocratique du Congo», nous a confié une source fédérale.

Pour rappel, les Lions de l'Atlas affrontent les Léoprads, le 26 mars prochain à Kinshasa, dans le cadre du match aller des barrages de la Coupe du Monde. La manche retour est attendue trois jours plus tard à Casablanca.​

le360

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