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Jawad El Yamiq n'ira pas au Genoa. Sauf miracle, les deux clubs ont coupé les ponts et le joueur restera au Raja pour le reste de la saison. Pour la deuxième fois en deux mercatos, le transfert du défenseur du Raja est avorté à la dernière minute.

 

En deux mercatos (été 2017 et hiver 2018), Jawad El Yamiq était sur le point de partir pour Europe avant que des problèmes de dernière heure n'avortent les transactions. L'été dernier, c'est le FC Nantes qui le voulait avant de changer d'avis. Cet hiver, c'est le Genoa qui comptait s'attacher ses services en payant sa clause libératoire.

Mais les choses se sont ensuite compliquées, quand le Raja a demandé un virement "immédiat" de 850.000 euros pour libérer son défenseur central. Voici la chronologie d’un transfert raté :

Tout a commencé quand le frère d'El Yamiq, qui est son agent a fait savoir au défenseur que le Genoa était prêt à payer sa clause libératoire fixée à 800.000 euros. L'ancien de l'OCK décide donc de signer unilatéralement son contrat avec le Genoa, sans l'accord du Raja et de son président Saïd Hasbane. À ce moment précis, le club italien n'avait rien paraphé, mais il avait envoyé un contrat à signer par le joueur.

Probablement vexé, le président des Verts fait savoir au club italien que le contrat du joueur stipule que sa clause libératoire doit être supérieure à 8 millions de dirhams (800.000 euros), et qu'en cas de revente du joueur, le Raja toucherait 15% du montant du transfert. Du coup Hasbane a exigé que le montant soit revu à la hausse pour atteindre 970.000 euros.

Dimanche, les dirigeants du Genoa font savoir au club casablancais qu'ils sont prêts à payer 850.000 euros. Ils ont toutefois accepté de débourser 5% au club casablancais en cas de revente de l'international marocain de 25 ans. Le dirigeant du Raja accepte, mais il exige que le montant soit viré intégralement avant même que certificat international de transfert du joueur ne soit parvenu au club.

Or, Genoa ne peut pas garantir le virement de toute la somme avant la fin du mercato, car le Genoa est aussi dans le rouge financièrement.

Les deux clubs sont arrivés à un point de non retour, car aucun ne compte prendre le risque. Mais El Yamiq a aussi sa part de responsabilité dans l’avortement de cette transaction. Le défenseur aurait pu contacter son club avant de signer son contrat de façon unilatérale avec le Genoa, même si ce club a payé sa clause libératoire.

Les négociations auraient peut-être pu partir sur des meilleures bases, car maintenant, le transfert est définitivement tombé à l'eau. Selon les mêmes sources, ce lundi, le Rossoblú s'est penché sur une piste en Amérique latine pour renforcer sa défense avant la fin du mercato...

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