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- Publication : 16 septembre 2017
Le premier clasico marocain de la saison entre le Raja de Casablanca et l’AS FAR de Rabat aura lieu ce samedi au Complexe Mohammed V. Un match «à haut risque» que la préfecture de police de Casablanca compte bien encadrer pour éviter tout dérapage.
Quelque 3000 agents des forces de l’ordre seront mobilisés ce samedi pour sécuriser le Complexe Mohammed V, ses alentours ainsi que les itinéraires reliant le stade aux gares routière d’Oulad Ziane et ferroviaires de Casa-voyageurs et Casa-Port où débarqueront les supporters rbatis. En effet, deux équipes connues pour avoir les supporters les plus violents du pays, Raja et AS FAR, s’affrontent ce samedi à partir de 17h au stade de Casablanca.
Le quotidien Assabah du week-end des 16-17 septembre rapporte, dans sa première page, que la préfecture de police de Casablanca a pris toutes les mesures préventives en vue d’éviter la survenue du moindre acte de hooliganisme. Pour ce faire, des patrouilles mobiles et motorisées empêcheront les déplacements des supporters en groupes à destination du stade et en partance de ce dernier. Des passages et des barrières ont été aménagés au niveau de l’entrée et à l’intérieur du stade pour que les supporters des deux équipes ne puissent en aucun entrer en contact les uns avec les autres.
Une source policière qui s’est confiée à Assabah affirme que tous les services de la police à Casablanca resteront en veille durant toute la journée de samedi, et que des mesures fermes et intransigeantes seront prises à l’encontre du moindre contrevenant qui porterait atteinte à la quiétude et l’ordre publics.
Cette même source a également affirmé que les forces de sécurité seront appuyées par des éléments des Forces d’intervention rapide, de la Brigade légère d’intervention rapide, des Forces auxiliaires, une unité spéciale des femmes policières, sans oublier les unités de police montée et cynophile.
Ces mesures draconiennes sont largement justifiées, non seulement parce que les supporters verts ont décidé d’organiser une marche anti-Hasbane (leur président) après le match, mais parce que le «dimanche noir» du 11 avril 2013 est toujours dans les mémoires.
Même si Assabah omet de le rappeler, ce jour-là, les supporters de l’AS FAR se sont livrés à des scènes de violences urbaines sans précédent et de pillages à travers les grandes artères de Casablanca et son centre-ville. Casses contre les biens publics et privés, agressions contre les passants, vols, insultes… ont défiguré et apeuré la ville blanche. Plus de 200 personnes avaient alors été arrêtées, dont 150 présentées à la justice.
Plus jamais ça avaient alors décidé les responsables sécuritaires, qui joignent aujourd'hui l'acte à la parole.
le360
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