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Après un procès marathonien, la justice américaine a estimé que la plainte du prince Moulay Abdellah contre son ex-associé Dejoria était recevable. Ainsi, le dossier de Lone Star sera de nouveau soumis à la Cour fédérale du Texas. Les détails.

Nouveau rebondissement dans le litige judiciaire opposant l’Américain Jonh Paul Dejoria, patron de Skidmore Energy au prince Moulay Abdellah dont il était l’associé au sein de la compagnie Lone Star qui voulait prospecter à Talsint. En effet, le 30 septembre dernier, une cour de la Nouvelle Orléans (Louisiane) a jugé recevable la plainte du prince MoulayAbdellah Alaoui, remettant ainsi en cause un précédent verdict, datant d'août 2014, de la Cour fédérale du Texas qui rejetait une condamnation contre Dejoria à verser des dommages et intérêts de l’ordre de 122,9 millions de dollars US.

La Cour fédérale du Texas avait jugé que le verdict rendu par le tribunal de commerce de Casablanca ne pouvait être appliqué vu que, ont estimé les magistrats américains à l’époque que la justice marocaine était «partiale» et que les juges marocains n’étaient pas «indépendants». Surtout que l'affaire impliquait un membre de la famille royale, en l’occurrence Moulay Abdellah Alaoui, cousin du souverain et président de la Fédération royale marocaine de sports équestres. Quant aux magistrats de la cour de la nouvelle Orléans, ils ont conclu que le système judiciaire marocain «ne représentait pas un cas exceptionnel de sérieuse injustice le rendant fondamentalement inéquitable et incompatible avec les garanties procédurales américaines».

Une poignée de millions de dollars

L’affaire a commencé en 2000. Skidmore Energy, pour lancer une prospection dans la région de Talsint, avait créé une joint-venture avec Mediholding appartenant à Moulay Abdellah Alaoui, ainsi que d’autres associés, sous la dénomination Lone Star. La prospection n’ayant débouché sur aucune découverte capitale de pétrole, Moulay Abdellah et les autres associés de John Paul Dejoria ont lancé en 2002 une opération d’audit en vertu de laquelle ils ont découvert que leur partenaire américain a surévalué, et de manière intentionnelle, sa part d’investissement au sein de Lone Star au préjudice de ses associés.

Sept ans plus tard, le tribunal de commerce de Casablanca rendait son verdict, soit le versement de dommages et intérêts d’un montant de 122,9 millions de dollars US. La Cour fédérale du Texas était d’un avis contraire. Aujourd’hui, avec la sentence du tribunal de la Nouvelle Orléans, c’est une autre manche qui va se jouer bientôt.

Le360

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