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Le stress et les émotions négatives intenses ont une influence certaine sur la santé cardiaque. Le cardiologue Sandeep Jauhar, cité par le New York Times, estime que les autorités sanitaires devraient tenir compte du stress émotionnel et l’inscrire dans la liste des facteurs de risque modifiables.

 

e nombreuses études montrent aujourd’hui que le stress et le désespoir peuvent affecter la santé, et notamment la santé cardiaque. L’un des exemples les plus frappants est le syndrome du cœur brisé, qui a lieu quand le décès d’un conjoint ou un événement émotionnel fort affaiblissent gravement le cœur, provoquant des symptômes semblables à ceux d’une crise cardiaque.

Dans les pages du New York Times, le cardiologue Sandeep Jauhar retrace l'histoire de la médecine cardiovasculaire et explore ses remarquables avancées technologiques. Mais il soutient surtout que le domaine de la cardiologie doit accorder plus d'attention aux facteurs émotionnels qui peuvent influencer les maladies cardiaques, comme les relations malheureuses, la pauvreté, l'inégalité des revenus et le stress au travail.

Le cœur est à la fois une simple machine biologique et un organe vital que de nombreuses cultures ont considéré comme étant le siège émotionnel de l'âme. C'est un symbole de romance, de tristesse, de sincérité, de peur et même de courage. C’est aussi le seul organe capable de bouger tout seul. C'est pourquoi les chirurgiens n'ont pas osé l'opérer avant la fin du XIXe siècle, bien après que d'autres organes aient déjà été opérés, dont le cerveau.

Un facteur de risque modifiable

À l'échelle mondiale, les maladies cardiaques représentent la principale cause de décès chez l’adulte. Pourtant, le rôle que joue la santé émotionnelle dans le développement de la maladie demeure largement sous-estimé, estime le docteur Jauhar. Difficilement mesurables, les facteurs psychosociaux ont été exclus des premières études et suivis scientifiques au début des années 1950.

Aujourd’hui, d’autres travaux ont montré que les personnes qui se sentent socialement isolées ou stressées de façon chronique par le travail ou les relations sont plus sujettes aux crises cardiaques et aux AVC.

Le spécialiste soutient ainsi que les autorités sanitaires devraient inscrire le stress émotionnel parmi les principaux facteurs de risque modifiables des maladies du cœur. Pour le moment, les professionnels de santé considèrent qu’il est plus facile de se concentrer sur le taux de cholestérol que sur les perturbations émotionnelles et sociales. Des techniques de réduction du stress, comme le yoga et la méditation, ont pourtant fait leurs preuves (bénéfiques) dans ce domaine.

Santémagazine

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