Yawatani
L’établissement lance à nouveau le concours post-bac, une licence fondamentale en gestion à la clé, et une passerelle avec l’ESCP. En parallèle, un décret pour accueillir les licenciés aussi.

L’Iscae s’engage dans la course aux meilleurs talents dès le baccalauréat. «Vu le niveau des élèves de l’Education nationale, la qualité de l’intrant est aujourd’hui un véritable challenge», relève sa directrice générale, Nada Biaz. «Nous comptons donc prendre les plus brillants à tout moment de leur cursus», poursuit-elle.

La prestigieuse business-school publique rouvre ainsi ses portes aux bacheliers, après s’être limitée pendant des années aux lauréats de bac+2 (classes prépas et Deug). Dès l’année prochaine, elle lance une licence fondamentale d’excellence en gestion, BBA (bachelor in business administration).

Le diplôme sera accessible sur concours (présélection, en plus d’épreuves écrites et orales), pour les titulaires d’un baccalauréat scientifique ou économique, marocain ou français. La limite d’âge est de 21 ans, au 31 décembre de l’année du concours. Les candidatures en ligne démarreront à partir du 1er mars 2018.

Le programme se veut ultra-sélectif. Une trentaine de places sont disponibles. Un enseignement multilinguistique, possibilité d’échange à l’international, stages par alternance, et pour couronner le tout, un partenariat exclusif avec l’ESCP-Europe, avec une opportunité de double diplomation pour les étudiants sélectionnés… Pour son nouveau diplôme, l’Iscae a vu grand.

«Au lieu de partir à l’étranger à 18 ans, nos lauréats pourront y aller à 20 ou 21 ans, avec une licence en poche et des accords de partenariat comme celui que nous avons avec l’ESCP», argue Biaz. Les étudiants choisis pourront accéder directement à la 2e année de cette école de renom, par voie de passerelle et non de concours classique.

Avec ce BBA, l’Iscae pourra couvrir tout le cycle LMD (licence, master, doctorat), en plus de son cycle grande école, accessible pour les bac+2. «Le système grande école n’est lisible que par les établissements d’enseignement supérieur français. Dans le cadre de notre stratégie d’internationalisation, nous avons besoin du modèle LMD qui est plus universel», explique Biaz.

En parallèle, l’établissement a préparé un décret lui permettant d’intégrer les licenciés aussi. Ils pourront intégrer la 2e année de son cycle grande école. A l’avenir, le recrutement des étudiants se fera donc après le baccalauréat, après les classes prépas, après le Deug, après la licence et après le master.

Au lieu d’augmenter les effectifs dans un seul cycle, l’école a choisi d’élargir son «sourcing» à tous les niveaux d’études, tout en gardant le même souci d’exigence et de sélectivité. La business-school est claire sur la question. «Nous n’avons pas pour vocation de prendre des candidats moyens et de les accompagner pour qu’ils deviennent meilleurs. Notre objectif est de sélectionner les meilleurs pour en faire de brillants lauréats», souligne la directrice générale.

L'économiste

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