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Brahim Ghali, leader du Polisario, admis d’urgence dans un hôpital de Logroño le 18 avril dernier devra comparaître devant la justice espagnole ce mardi 1ᵉʳ juin. Il est accusé de tortures, de viols et d’atteintes aux droits de l’Homme. Cette audition pourrait apaiser un tant soit peu les tensions entre le Maroc et l’Espagne.

Brahim Ghali, 71 ans, devra répondre des accusations portées contre lui devant la Cour nationale espagnole. Il va être entendu par le juge d’instruction de Madrid, Santiago Pedraz Gomez au sujet de deux plaintes, celles d’un citoyen sahraoui et de l’Association sahraouie pour la défense des droits de l’Homme (ASADEH). Admis d’urgence dans un hôpital de Logroño, en Espagne, le 18 avril dernier après avoir contracté le Covid-19, le patron du Polisario est visé par plusieurs plaintes. Une plainte déposée par El Fadel Breika, un dissident du front naturalisé espagnol pour « enlèvement, détention arbitraire et torture » dans les prisons de Tindouf ; une déposée par l’ASADEH et une autre déposée par l’association canarienne des victimes de terrorisme pour « génocide, tortures, séquestrations, viol, enlèvements, disparitions ».

L’admission d’urgence du président de la « République arabe sahraouie démocratique (RASD)  » dans un hôpital de Logroño a provoqué de nouvelles tensions entre l’Espagne et le Maroc. Des tensions qui sont restées fortes suite à l’arrivée massive de 8000 migrants – dont 2000 mineurs – à Ceuta. Le Maroc maintient la pression sur l’Espagne pour que Brahim Ghali réponde de ses actes devant la justice espagnole. Madrid lie à la crise bilatérale à la question migratoire.

Cette audition de Brahim Ghali pourrait apporter un début de satisfaction au Maroc et aux victimes, mais ne sera pas synonyme du dégel de la crise le royaume et l’Espagne. Lundi, Rabat a, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, indiqué avoir pris «  note  » de cette audition, mais a tenu à préciser que le « fond de l’affaire » n’est pas lié à l’accueil du chef des séparatistes en Espagne. Il est plutôt lié aux « arrière-pensées hostiles de l’Espagne concernant le Sahara ».

 

bladi

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