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- Publication : 13 juin 2019
Le président américain Donald Trump a déclaré mercredi qu’il ne refuserait pas des informations fournies par un pays étranger et visant à nuire à son opposant lors de l’élection présidentielle de 2020.
Interrogé par un journaliste de la chaîne ABC pour savoir si son équipe de campagne accepterait des informations compromettantes, venues par exemple de Russie ou de Chine, sur ses adversaires ou les transmettrait au FBI, Donald Trump répond: « Je pense que vous faites peut-être les deux. »
Et de poursuivre: « Si quelqu’un appelait d’un pays, (par exemple) la Norvège, (et disait) +Nous avons des informations sur votre adversaire+, je pense que je voudrais écouter. »
Le président affirme par ailleurs qu’il ne s’agirait pas d’ingérence dans les élections américaines. « Ce n’est pas de l’interférence, (s)’ils ont des informations, je pense que je les prendrais », ajoute Donald Trump. Et « si je pense que quelque chose ne va pas j’irais peut-être voir le FBI. »
« Il n’y a rien de mal à écouter », dit encore le locataire de la Maison Blanche.
Donald Trump était initialement interrogé sur le cas de son fils aîné, Donald Trump Junior, qui lors de la campagne présidentielle de 2016 avait participé à une réunion à la Trump Tower de New York avec des personnes qu’il pensait mandatées par Moscou, et qui lui avaient promis des informations compromettantes sur la candidate démocrate Hillary Clinton.
La Nouvelle Tribune
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