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- Publication : 11 novembre 2018
Il y a bien longtemps que l’ancien chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane, ne s’était pas montré de manière aussi tonitruante sur les réseaux sociaux. L’occasion lui a été offerte par une réunion des agriculteurs affiliés au syndicat national de son pays, UNTM.
Il faut reconnaître qu’il n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour affirmer que face à la crise actuelle que traverse le pays et de l’inertie du gouvernement, le roi était en colère. Et de s’émerveiller de voir heureusement, selon ses propres termes, qu’après Dieu, il y a le souverain. Ce gouvernement, dit-il , bien qu’il a précisé qu’il n’y retournera jamais, manque de maturité et n’est pas à la hauteur d’une situation qui exige un esprit d’initiative, alors que les ministres actuels, ajoute-t-il, attendent que le roi ouvre des dossiers pour bouger.
L’attaque frontale contre le gouvernement El Othmani montre que Benkirane tente, avant tout, de s’infiltrer dans la brèche des difficultés grandissantes de l’exécutif actuel , pour renaître politiquement de ses cendres et mener les batailles qu’il estime incontournables pour que son parti remonte la pente.
L’une des prioritaires reste l’affaiblissement de la formation du RNI, qu’il considère comme le principal obstacle au leadership des islamistes. Rien d’étonnant à ce qu’il déclare avec la même véhémence, que son chef, l’homme d’affaires et ministre, Akhanouch n’est pas fait pour la politique. Comprenne qui pourra ou qui voudra.
Actu-Maroc
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