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- Publication : 13 mars 2018
Après Lakhdar Brahimi qui s’est exprimé la semaine dernière sur les relations entre le Maroc et l’Algérie et l’ouverture des frontières entre les deux pays, Mohcine Belabba, président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) estime quant à lui que l’ouverture des ces frontières dépend en grande partie du gouvernement algérien.
Interrogé par le site TSA, Il déclare : « L’ouverture des frontières algéro-marocaines dépend en grande partie du gouvernement algérien. Un consensus pour leur réouverture existe chez les acteurs politiques algériens de l’opposition et même chez des diplomates algériens de renommée mondiale. Il suffit de lire les déclarations de Lakhdar Brahimi ou Halim Benatallah sur le sujet pour s’en rendre compte ».
Pour Mohcine Belabbas, « leurs ouvertures nécessitent évidemment des pourparlers entre les dirigeants des deux pays afin d’asseoir une coopération sur leur sécurisation contre le banditisme et les trafics qui se sont d’ailleurs amplifiés avec cette fermeture. »
La semaine dernière, le diplomate algérien et ancien envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU en Irak et en Afghanistan Lakhdar Brahimi avait déclaré que si la décision revenait au président Abdelaziz Bouteflika, les frontières entre les deux pays seraient ouvertes. Il s’est dit « convaincu que la situation aux frontières algéro-marocaines n’est pas admissible. On aurait souhaité que les relations entre les deux pays évoluent à travers l’ouverture des frontières et le développement de la coopération entre eux ».
« Mais comme il est connu que le président Bouteflika a eu un héritage compliqué et des dossiers lourds avec le Maroc. Et cela sans qu’on abandonne le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Mais la construction d’une union maghrébine est nécessaire pour la région », a souligné le diplomate.
bladi
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