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- Publication : 14 décembre 2017
Le Parlement européen, réuni en séance plénière mercredi à Strasbourg, a adopté le rapport annuel 2016 sur les droits de l’homme et la démocratie dans le monde et la politique de l'Union européenne en la matière.
Le rapport annuel de l'UE sur les droits de l'homme favorable au Maroc et à son intégrité territoriale a été approuvé en présence des membres de la Commission parlementaire mixte Maroc-Union européenne et son président Abderrahim Atmoun.
Composé de deux volets, ce rapport, qui décline les efforts déployés par l’UE en faveur des droits de l’homme en 2016, et qui contient deux grandes parties, a été voté par 443 voix pour, 84 voix contre, et 95 abstentions.
La première partie, thématique, se penche sur l’approche en matière de droits de l’homme adoptée en situation de conflits et de crises, sur les principaux défis en matière de droits de l’homme et sur la question des droits de l’homme dans les politiques extérieures de l’UE. La deuxième partie, géographique, se focalise sur les actions menées par l’UE dans les pays tiers, décrivant la situation des droits de l’homme dans le monde.
Pour le cas du Maroc, l’Union européenne a salué les progrès significatifs enregistrés par le Royaume dans le domaine des droits de l’homme et réitéré son engagement à soutenir le processus de réforme à travers la mise en œuvre des principes constitutionnels. Elle estime que cinq ans après l'adoption de la Constitution de 2011, le Maroc a poursuivi les réformes en matière des droits des migrants, des droits des femmes, de la réforme du système judiciaire et pénitentiaire qui sont des domaines clés dans lesquels de nouvelles politiques ont été lancées avec le soutien de l'UE, rappelle-t-on.
Mise en échec des manoeuvres des parties hostiles au royaume
Depuis 2014, le choix d’une démarche thématique dans la réalisation de ce rapport "a permis une évaluation plus juste de la situation des droits de l’homme dans le monde par le Parlement Européen, une avancée pour laquelle a œuvré la commission parlementaire mixte Maroc-UE", s’est félicité le président de la commission Abderrahim Atmoun.
Le rapport qui donne la priorité aux droits des minorités, des femmes et des enfants, s’inscrit dans la continuité de celui réalisé par le rapporteur Pier Antonio Panzeri, président de la commission des droits de l’homme au sein du Parlement Européen, dont la méthodologie s’appuie sur une approche thématique qui "se veut plus précise et pertinente que la seule base géographique", a expliqué le président de la commission parlementaire mixte Maroc-UE qui salue l’adoption de cette démarche "plus efficiente".
Dans une déclaration à la MAP, Abderrahim Atmoun a souligné, en outre, que le nouveau rapport met une nouvelle fois en échec les manœuvres des parties qui instrumentalisent la question de l’intégrité territoriale, précisant que le texte adopté "met un terme à toute tentative d’introduction d’amendements hostiles aux droits du Maroc sur le Sahara". Pour lui, cela constitue un revers de plus pour les adversaires de l’intégrité territoriale du royaume.
Le président de la commission parlementaire mixte Maroc-UE a également souligné l’ampleur du travail réalisé par les membres de cette commission, et l’importance de leur engagement au sein des instances européennes, qui confirment le succès de la diplomatie parlementaire menée par le royaume. L’objectif étant de consolider les relations avec l’Union européenne, notamment à travers les binômes maroco-européen mis en place depuis 6 ans par la commission parlementaire mixte.
Ces binômes se penchent de manière régulière sur les questions prioritaires de la défense des droits de l’homme, la jeunesse, la sécurité, la lutte contre le terrorisme et la promotion d'une coopération triangulaire Maroc-UE-Afrique.
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