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Le 31e Conseil exécutif de l’Union africaine s’est ouvert le 30 juin à Addis-Abeba en présence de Nasser Bourita, quelques jours avant le 29e Sommet des chefs d’État où Mohammed VI sera représenté par Moulay Rachid.

Le Conseil exécutif de l’Union africaine (UA) a ouvert sa 31e session ordinaire le 30 juin dans l'après-midi à Addis-Abeba, au siège de l’organisation panafricaine, en présence de Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères.

C’est cet organe qui, composé des 55 ministres des Affaires étrangères des membres de l’UA, assure la coordination et décide des politiques dans les domaines d’intérêt commun aux États membres, examine les questions dont il est saisi et suit la mise en œuvre des politiques arrêtées par la Conférence (la réunion des chefs d’État).

La 29e session ordinaire de la Conférence se tiendra, elle, les 3 et 4 juillet sous la présidence du président en exercice de l’UA, le Guinéen Alpha Condé. D’après des informations recueillies auprès de la délégation marocaine, c’est Moulay Rachid qui représentera Mohammed VI pour ce sommet. Un rapport sur les questions de migration dont Mohammed VI a été chargé par Alpha Condé sera alors remis en main propre. Les négociations sont en cours pour que Moulay Rachid prononce également un discours devant la Conférence.

Nasser Bourita en discussion avec le président de la Commission de l'UA Moussa Faki, le 30 juin à Addis Abeba. Crédit : TelQuel

Nasser Bourita en discussion avec le président de la Commission de l'UA, Moussa Faki, le 30 juin à Addis-Abeba. Crédit : TelQuel

En ouverture du Conseil exécutif, présidé par la ministre des Affaires étrangères de Guinée Makalé Camara, le président de la Commission de l’UA Moussa Faki a précisé que la gouvernance économique et la question de la zone de libre circulation des personnes et des biens étaient à l’ordre du jour, notamment pour "agir par des mesures immédiates pour la situation insupportable des migrants".

Élu en janvier dernier pour prendre la succession de la Sudafricaine Nkosazana Dlamini-Zuma, Moussa Faki présidait jusqu’alors le Conseil exécutif. "J’ai quitté mes fonctions de ministre des Affaires étrangères il y a cinq mois jour pour jour. J’espère que vous n’allez pas me retirer ma carte de membre du club des ministres des Affaires étrangères", plaisante-t-il devant ses pairs. Il reprend immédiatement son sérieux pour témoigner de la "grave dichotomie entre nos décisions et leur application par les États".

"De deux choses l’une. Soit nous prenons des décisions et nous les appliquons, soit nous différons la prise de décision", assène-t-il sur un ton qui tranche avec sa prédécesseure. "Il faut que l’année 2018 soit celle de la seconde renaissance de notre organisation, sinon elle rencontrera de très graves difficultés pour faire face à nos défis", poursuit-il en référence au passage de l’Organisation de l’unité africaine à l’Union africaine à Durban en 2002.

En ce sens, le rapport de Paul Kagame sur les réformes institutionnelles présenté en janvier a désormais "une matrice technique" que le président rwandais présentera lors du sommet de la Conférence.

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