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- Publication : 24 juillet 2016
Rien ne va plus au sein du Polisario depuis la mort de son ancien chef , Mohammed Abdelaziz et surtout depuis la désignation sur ordre de l’Algérie de son successeur Brahim Ghali, un candidat imposé, loin de faire l’unanimité.
Les manifestations dans les camps de Tindouf prouvent à elles seules l’état de déliquescence dans lequel se trouve le mouvement séparatiste. Et s’il était besoin d’une confirmation encore, l’annonce de la disparition hier dans des conditions mystérieuses près des frontières mauritaniennes du propre frère du fondateur du mouvement Bachir Sayed. Cette disparition est venue créer d’énormes remous au sein des séparatistes qui s’ajoute au choc de l’annonce de leur expulsion possible de l’Union Africaine et le retour du Maroc dans cet ensemble.
Avec la fin des aides importantes venues de l’étranger après des révélations sur des trafics de détournement et l’intention des États-Unis d’imposer un recensement des populations des camps de Tindouf, il ne serait pas exagéré d’affirmer que le mouvement séparatiste vit ses derniers jours. Car si la pression reste vive à l’intérieur des camps au sein d’une population qui manque de tout, elle l’est davantage au sommet du Polisario où une guerre meurtrière entre clans semble désormais inévitable.
Actumaroc
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