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Un homme de 23 ans a écopé de six mois avec sursis pour le vol d'un téléphone, lors du Nouvel an, nuit durant laquelle de nombreuses femmes avaient été agressées.

La justice allemande a prononcé mercredi sa première condamnation en lien avec les violences de la Saint-Sylvestre à Cologne. Elle a condamné un Marocain de 23 ans à six mois de prison avec sursis pour avoir volé le téléphone portable d'une femme.

Un Marocain de 18 ans et un Tunisien de 22 ans devaient également comparaître devant leurs juges dans la journée. Ils sont accusés d'avoir dérobé un appareil photo lors de cette même soirée. Mais aucune de ces affaires ne concerne les délits sexuels commis lors de cette nuit où des centaines de femmes ont été agressées par des hommes présentés par les autorités comme étant des migrants majoritairement originaires d'Afrique du Nord.

Le jeune homme de 23 ans a reconnu les faits lors de l'audience et s'en est excusé. Il devra en outre payer une amende de 100 euros. Il a été reconnu coupable d'avoir dérobé un téléphone portable à une femme sur le parvis de la gare de Cologne alors qu'elle photographiait la cathédrale de la ville le 31 décembre peu après 23h00.

La victime avait poursuivi le Marocain en fuite et permis son interpellation par la police. Il se trouve en détention provisoire depuis cette arrestation. Une petite quantité d'amphétamine avait également été retrouvée sur lui.

Piètre qualité de la vidéo-surveillance

Lors des festivités de la Saint-Sylvestre, sur le parvis de la gare, des femmes étaient devenues des proies sexuelles pour des jeunes migrants éméchés.

Ces viols, attouchements sexuels et vols de téléphones portables ont provoqué un immense choc en Allemagne, qui avait jusqu'ici accueilli plutôt favorablement les quelque 1,1 million de migrants arrivés en 2015. La police et les autorités avaient été en outre accusées d'incurie.

Le dirigeant de la police de Cologne, Jürgen Mathies, a précisé à la BBC que la plupart des agresseurs sexuels ne seraient sans doute jamais interpellés étant donné la piètre qualité des images de vidéo-surveillance prises ce soir-là. Le manque de témoignages fiables de témoins rend également le travail d'identification particulièrement laborieux.

«Nous pouvons voir certains vols mais c'est tout», a expliqué Jürgen Mathies. «Nous nous en remettons à des récits de témoins et de victimes identifiant leurs assaillants». (ats/nxp)

tdg.ch

 

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