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- Publication : 20 mars 2015
La chute de l’Euro face au Dollar est incontestablement un signe de retour d’une guerre que les grandes puissances économiques mondiales se sont livrées après la crise financière de 2008.
Ce retour d’engouement pour les politiques monétaires s’explique par la volonté des Etats de booster leur moteur de croissance par le biais de mécanismes monétaires qui consistent à dévaluer la monnaie locale pour gagner en compétitivité à l’étranger. Ceci, permet, sans doute, de relancer les exportations et, mécaniquement, de booster le produit intérieur brut.
«Cette année, 24 banques centrales ont déjà abaissé leurs taux. A la mi-mars, la banque centrale de Serbie, celle de Corée et la thaïlandaise l'ont fait», et la Russie leur a emboîté le pas, détaille Greg Smith, analyste chez World First.
Ce constat ne doit pas, cependant, cacher le fait que ce sont les grandes banques qui «tiennent les rênes de cette guerre, les autres réagissant avec retard et essayant de limiter les dégâts, explique Dembik, un économiste de Saxo Banque.
Dans ce contexte, le Maroc ne peut que poursuivre sa politique de croissance qui consiste à utiliser la cure budgétaire pour relancer les investissements et la demande interne.
ME,
Yawatani
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