Le modèle de développement aspire à l'équité dans la production de richesse à travers les régions du pays

Le nouveau modèle de développement du Maroc aspire à accélérer le rythme de la croissance économique, atteignant un taux annuel moyen de plus de 6%, dans le but de doubler le produit intérieur brut par habitant d'ici 2035.

Dans l'hypothèse où le Royaume parviendrait à atteindre ce pourcentage, le produit intérieur brut par habitant passera de 7826 dollars (environ 68 mille dirhams) à 16 mille dollars, ce qui équivaut à 140 mille dirhams, ce qui signifie doubler cette production d'ici 15 ans. .

C'est ce qui ressort du rapport préparé et soumis par le Comité spécial pour le modèle de développement présenté par Chakib Benmoussa au Roi Mohammed VI, mardi, qui proposait un nouveau modèle basé sur des axes stratégiques, au sommet desquels se trouve une économie productive et diversifiée capable de créer de la valeur ajoutée et des emplois de qualité

Le rapport confirme que le pays peut accélérer sa croissance économique, qui constitue l'un des principaux piliers du nouveau modèle de développement, en réalisant une croissance économique régulière et une meilleure répartition des résultats pour améliorer le niveau de vie de la population, en offrant des opportunités d'emploi aux jeunes et créer les ressources nécessaires pour les investir dans le capital humain et financer les besoins sociaux.

Le comité a déclaré dans son rapport général que le Maroc a des qualifications et des capacités importantes pour le succès de son décollage économique, représenté dans un capital naturel important qui a besoin d'un plus grand développement et d'un riche capital immatériel qui doit être valorisé, et d'une géolocalisation stratégique distinctive. qui offre des opportunités prometteuses d'intégration dans les chaînes de valeur mondiales.

La Commission royale estime que le nouveau modèle de croissance économique du pays doit être plus efficace en s'appuyant davantage sur l'augmentation de la productivité, avec une répartition optimale des investissements qui devraient être dirigés vers des activités productives avec une contribution plus forte au secteur privé.

La croissance économique, selon la perception des experts du comité, doit également être caractérisée par une plus grande résilience en s'appuyant sur une base de production plus diversifiée et plus créative pour l'emploi, notamment dans le secteur organisé, basée sur les qualifications et le soutien à l'inclusion des femmes .

T.A 

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