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- Publication : 30 juillet 2019
En se référant aux données de l’enquête mensuelle sur les prix du Haut commissariat au Plan, le rapport annuel de Bank Al-Maghrib s’est intéressé à l’évolution des prix de la santé au Maroc entre 2007 et 2018.
La hausse des prix de certains actes et services médicaux ne découle pas nécessairement de décisions réglementaires, fait constater le dernier rapport annuel de la banque centrale.
Au niveau de l’enquête du HCP, trois groupes de produits et services sont distingués, à savoir les produits, appareils et matériels médicaux, les services ambulatoires et les services hospitaliers.
Entre 2007 et 2018, l’accroissement des prix ressort à 5%, largement inférieur à celui de 47,9% observé pour l’enseignement ou de 17,2% pour l’ensemble des prix à la consommation.
Les plus fortes progressions ont concerné les services médicaux qui se sont renchéris de 28,1%, les lunettes médicales avec une augmentation de 16,3% et les soins dentaires avec 14%. En revanche, les produits pharmaceutiques ont vu leur prix diminuer de 6,3%, sous l’effet des décisions du Ministère de la Santé de baisser les tarifs de certains médicaments.
Selon les données du HCP, le poids des services de la santé dans le budget des ménages urbains est passé de 5,4% en 1985 à 9,2% en 2013/2014.
Par ville, les plus fortes hausses ont été constatées à Tétouan (11,2%), suivie d’Al-Hoceima et Kénitra (10,5%) chacune. A l’inverse, les prix ont reculé de 2% à Safi, de 1,6% à Laâyoune et de 1,5% à Beni Mellal. En terme de disparité entre les 17 villes couvertes par l’enquête du HCP sur les prix, l’écart s’élève ainsi à 13,2 points de pourcentage.
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