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Elles se chiffrent en centaines de millions de dirhams.

La descente aux enfers continue pour Centrale Danone. L’entreprise connaît depuis le début du mouvement de boycott du 20 avril dernier un repli significatif de son activité, selon un communiqué daté du 27 novembre 2018. Le géant des produit laitiers prévoit une baisse de 25% à 30% de son chiffre d’affaires pour l’exercice 2018 ainsi qu’un résultat net négatif de l’ordre de -500 millions de dirhams. A titre de comparaison, la société avait dégagé un résultat net de 115 millions de dirhams l’année précédente.

 En juillet 2018, la firme prévoyait déjà, pour le premier semestre 2018, “une baisse d’environ -20% de son chiffre d’affaires et un résultat net négatif d’environ -150 millions de dirhams par rapport à un résultat net de 56 millions de dirhams à la même période de l’année précédente”.
Une annonce qui faisait suite à la décision de l’entreprise de diminuer de 30%  les volumes de collecte de lait cru auprès de ses 120.000 éleveurs. Centrale Danone avait également mis fin à 886 contrats d’intérimaires de courte durée sur les 6.200 employés travaillant sur les différents sites du groupe.

Malgré cette situation tendue, l’entreprise “reste mobilisée pour mettre en œuvre sa stratégie visant à mettre en place un modèle équitable et pérenne sur le lait frais pasteurisé”, indique-t-elle dans le communiqué. Parallèlement, “Centrale Danone reste focalisée sur la maîtrise de ses coûts pour atténuer les effets du boycott”, continue l’entreprise. A noter que malgré la baisse du prix lait, le nouveau business model de l’entreprise n’est pas encore stable. En septembre 2018, Emmanuel Fabre, PDG de l’entreprise de passage à Casablanca, insistait sur le fait que le bouleversement du modèle économique, qui rendrait l’opération de baisse des prix durable, n’était viable que si les volumes de ventes revenaient à une cadence “pré-boycott”.

Entre temps, afin d’assurer un bon équilibre financier, Centrale Danone travaille désormais de manière “différente” confiait-il, notamment en supprimant toutes les dépenses marketing sur le lait frais pasteurisé et en initiant des “plans d’optimisation des dépenses”. “Nous analyserons la viabilité de ce nouveau modèle économique et continuerons de nous adapter au mieux, avec notre organisation, en fonction du niveau de la reprise des ventes”, assurait encore le patron du groupe.

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