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- Publication : 20 août 2017
Chaque fois qu'il parle de l'Afrique, le roi rappelle que les engagements du Maroc envers son continent ne sont pas des mots vains. Ce sont des engagements qu'il respectera.
Ce fut encore le cas dimanche 20 août lors du discours de l'anniversaire de la révolution du roi et du peuple.
Ce n’est qu'un paragraphe de 66 mots sur les 2.187 que comptait le discours du roi Mohammed VI prononcé à l’occasion du 64e anniversaire de la révolution du roi et du peuple. Mais il est lourd, très lourd de sens.
Le roi Mohammed VI a rappelé ce dimanche 20 août l’engagement du Maroc dans certains projets dont l’impact sur l’Afrique sera considérable. Il s’agit de projets de développement humain destinés à améliorer les conditions de vie des populations africaines, comme les services et les installations sanitaires, les établissements de formation professionnelle ou les villages de pêcheurs. Très précisément, le souverain a rappelé le mégaprojet du gazoduc reliant le Nigeria au Maroc.
Certaines parties hostiles au royaume ne cessent de remettre en cause la faisabilité de ce projet. Pourtant, les choses semblent avancer plus vite que prévu. Comme en témoignent les différentes réunions tenues depuis l’annonce du projet en décembre 2016, l’accord signé en mai dernier entre l’Office national des hydrocarbures et des mines et la compagnie pétrolière nationale nigériane, ou encore les études déjà en cours pour la mise en place du gazoduc. Les choses avancent également au niveau du financement.
Ce rappel du souverain n’est pas du tout anodin. Car dans sa stratégie africaine, le Maroc fait du respect des engagements pris envers l’Afrique une condition sine qua non, alors que d’autres pays ne cessent de promettre monts et merveilles à l’Afrique, sans que cela ne se traduise en actes concrets sur le terrain.
L’exemple le plus frappant à ce titre est le gazoduc devant relier, depuis plus de quinze ans déjà, le Nigeria à l’Europe via l’Algérie. Notre voisin de l’Est n’a eu de cesse de trouver des expédients à la non-réalisation de ce projet, jusqu’au jour où le Maroc a lancé le projet du gazoduc transatlantique. La pilule a été tellement difficile à digérer que certains dirigeants algériens se sont empressés d’annoncer la relance de leur projet, mais avec de simples paroles, et non par des actes.
Mais passons. Le fait que le roi insiste sur ce projet, que ce soit sur la scène nationale ou internationale –il l’a également évoqué dans son discours historique à l’Union africaine– est en soi un message sur l’engagement du souverain à respecter ses promesses envers l’Afrique et à s'occuper lui-même du suivi de leur réalisation. D’ailleurs, il n’a pas hésité il y a quelques semaines à donner ses instructions pour l’envoi, dans plusieurs pays africains, d’une délégation en vue de faire le point sur l’état d’avancement de plusieurs projets lancés lors de ses dernières tournées africaines.
Parmi ces projets, il en existe plusieurs dont l’impact sur le développement socio-économique du continent africain est certain. Il s’agit par exemple des projets de construction par l’OCP d’unités de production de fertilisants qui commencent déjà à sortir de terre. C’est notamment le cas au Nigeria et en Ethiopie. Ce sont là des investissements de plusieurs milliards de dirhams, mais que le Maroc n’hésite pas à mettre à disposition de l’Afrique… au nom de la communauté de destin et de l'intérêt commun.
C’est dire que le message du roi est on ne peut plus clair: l’avenir du Maroc passe par l’Afrique. Celui de l’Afrique par le Maroc. Et le Royaume fera tout pour asseoir les bases d’un développement commun et durable.
le360
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