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Nouzha Skalli, Hasna Abouzaïd et Manal Elattir se sont déplacées ce 21 mars au Parlement européen pour mettre en avant les progrès en matière de droits des femmes. Une rencontre placée sous le thème « Femmes Marocaines, Modernité, Entrepreneuriat et Engagement » et initiée en partenariat avec le Groupe d’amitié Union Européenne/Maroc.

 

C’est la voix de femmes engagées qui a été entendue au Parlement européen ce 21 mars, invitées à l’occasion d’une rencontre placée sous le thème « Femmes Marocaines, Modernité, Entrepreneuriat et Engagement » et parrainée par l’eurodéputé Thierry Cornillet. Avant de laisser la parole à Nouzha Skalli, Hasna Abouzaïd et Manal Elattir, l’eurodéputé a tenu à mettre en avant l’importance des débats sur la place de la femme dans la société, tout en se félicitant des progrès du Maroc, un pays précurseur dans sa région en matière d’adoption de législations en la matière. Au micro, l’ancienne ministre du Développement social, de la famille et de la solidarité, Nouzha Skalli qui a insisté sur les « progrès significatifs » au Maroc et a décortiqué étape par étape l’évolution de la situation de la femme, à commencer par l’adoption de la Moudawana de 2004 qui a instauré un équilibre dans les relations homme-femme au sein de la famille, avant la consécration dans la nouvelle Loi fondamentale qui interdit les différentes formes de discriminations.

Autres avancées mises en place : une stratégie nationale de lutte contre la discrimination, la consécration de la budgétisation sensible au genre, ou encore plus récemment le vote de la loi contre les violences faites aux femmes, sans oublier l’amélioration de la représentativité politique, passant de deux femmes au Parlement en 2002 à 81 femmes aujourd’hui. Néanmoins, bien que les textes législatifs adoptés soient importants, leur application bute encore sur des questions liées à des considérations sociales et culturelles, comme elle l’a rappelé. De son côté, l’ancienne députée Hasna Abouzaïd est revenue sur le chemin parcouru jusqu’ici sous la pression du mouvement féminin, évoquant des « pas édifiants » sur la voie de la consolidation des droits de la femme, avant de souligner que pour préserver ces acquis, il faut œuvrer pour l’enracinement du respect des droits des femmes auprès des hommes, mettant en avant dans ce sens le rôle de l’éducation dans le changement des mentalités et la lutte contre le comportement discriminatoire à l’égard des femmes.

Pour Manal Elattir, entrepreneuse active pour l’émancipation des femmes et des jeunes, le principal obstacle à la promotion des conditions des femmes est le manque de confiance en soi, insistant sur l’importance d’assurer leur indépendance financière et leur autonomisation. Un sujet qu’elle connaît sur les bouts des doigts puisque Manal Elattir, Elattir a lancé en 2012 la première entreprise sociale au Maroc (Anarouz -aujourd’hui Asila) qui vise à autonomiser les femmes dans les zones rurales à travers le leadership, l’entrepreneuriat et l’accès au marché, car l’avenir passe inévitable par les femmes.

(Avec la MAP)


source:FDM

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