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Le gouvernement travaille actuellement à l'élaboration d'un modèle pour rétablir les prix plafonnés. Le nouveau schéma devrait être prêt dès la semaine prochaine. Il faut dire que la question des marges bénéficiaires divise.

 

La Commission des finances de la Chambre des représentants conteste les chiffres des marges réalisées par les sociétés de distribution des carburants depuis la libéralisation, affirme L’Economiste qui, dans son édition du 17 mai, revient sur l'interminable réunion de travail de la Commission au Parlement. Le journal indique que la question divise au sein même de la majorité. Il cite, à ce propos, des membre du RNI et du MP qui estiment «que le rapport ne fait pas référence aux marges», puisqu'elles n’ont tout simplement pas pu être «fixées». Selon les mêmes sources, le véritable bénéficiaire de la libéralisation est l’Etat, qui a engrangé 35 milliards de dirhams. Autre son de cloche au sein du PJD, qui pense que «le secteur a augmenté ses marges bénéficiaires» en dépit de la baisse, à l'époque, du cours du baril de pétrole.

D'après le journal, la majorité demande «la création d’un instrument permettant au gouvernement d’intervenir, en fixant un plafond des prix». La Belgique est prise pour exemple, puisqu’elle «fixe le prix des carburants tout en permettant à la concurrence de s’opérer à l’intérieur de cette fourchette». L’Economiste assure que le ministère travaille justement sur le modèle belge. «Un draft pourrait être prêt la semaine prochaine». Le retour aux prix plafonnés des carburants est donc enclenché.

Ceci dit, le rapport ne plaît pas à l’opposition, notamment à l’Istiqlal qui estime qu'il n'est pas «à la hauteur des attentes» puisqu’il ne compte pas de «recommandation en faveur de la baisse des prix des carburants». Certains vont encore plus loin en réclamant purement et simplement «la restitution des marges bénéficiaires réalisées par les sociétés de distribution».

La Commission a d'ailleurs proposé d’intégrer de nouvelles recommandations qui devront être déposées au bureau de la commission avant ce vendredi. Celles-ci seront discutées avec le gouvernement, précise le quotidien.

La réunion a aussi été l’occasion de débattre de la réactivation du Conseil de la concurrence qui doit continuer de fonctionner pendant une phase transitoire, en attendant la mise en place de la nouvelle structure.

La réunion, constate le journal, n’a cependant pas évoqué la question des investissements que doivent réaliser les sociétés de distribution. S’étalant sur 5 ans, ces investissements, qui concernent la trésorerie, doivent assurer le stock de réserves de 30 jours, ainsi que l’augmentation des capacités de stockage et des réseaux de distribution des carburants, pour un total de 18 milliards de dirhams.

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