Yawatani

Aucun des ministres annoncés n'a jugé nécessaire de faire le déplacement(1)... La rencontre d'avant-hier à l'université Mohammed V de Rabat (placée dans le cadre du projet Resume du programme Erasmus+ de l'Union européenne) était pourtant consacrée à une actualité brûlante: l'employabilité des jeunes diplômés.

 

La situation est pourtant préoccupante comme l'a rappelé Alessio Cappellani, ministre conseiller, Chef-adjoint de la Délégation de l’Union européenne au Maroc: «la durée du chômage avant le premier emploi est en moyenne de 40 mois, sans aucun soutien, mis à part celui de la famille». Les jeunes femmes tout particulièrement sont très exposées: à peine 31% d'entre elles arrivent à entamer une carrière professionnelle. La crise est amplifiée par le déficit d'accompagnement et la difficulté d'accès au financement. 
Seul le système D permet de limiter les dégâts: l'informel et la solidarité familiale. 
Là où les institutions ont échoué, le privé tente d'être plus imaginatif. Le président de la Chambre de commerce de la région de Rabat-Salé Kénitra l’a compris. Abdallah Abbad, qui a reconnu participer pour la première fois dans une pareille rencontre, s’est dit «prêt à accueillir les étudiants avant leur sortie de l’université».  
L'emploi dans le public étant une carte dangereuse, la plupart des intervenants ont insisté sur la promotion de la culture du privé. Un axe prometteur d'intervention porte sur l'orientation et l'information. L'Anapec a ainsi créé des agences au sein des universités de Rabat et de Kénitra. L’ambition est d’accompagner les lauréats dans les démarches de recherche d'emplois. Une autre idée qui fait son chemin vise à développer le statut d’étudiant entrepreneur. Le but est d’inculquer aux jeunes la fibre entrepreneuriale. Là aussi l'initiative est appuyée par l'Anapec qui prévoit d'ouvrir un bureau  d'information au sein de l'Université de Rabat.

Employabilité

Le projet employabilité des étudiants est financé par l’Union européenne et implique 6 pays: France, Espagne, Italie,  Tunisie, Liban et Maroc. «Ces pays travaillent dans le cadre de l’employabilité des étudiants. Le projet a commencé il y a 2 ans. Aujourd’hui, il s’agit de le pérenniser via le montage d’un dispositif sous forme d’une association, d’un réseau ou d’un observatoire», indique Hafida Darssi, professeur à la faculté des sciences de l’Education et pilote du projet. 

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