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Paris : Des experts français de l’Ecole de Guerre économique – EGE à Paris, ont analysé la différence entre les classes d’influences, qu’exercèrent quatre pays parmi les plus actifs en Afrique : Le Maroc, la France, les USA et la Chine.

En effet, Stéphanie Erbs et Vincent Barbé, spécialistes des relations internationales, experts de l’Ecole de Guerre économique – EGE à Paris, et auteurs d’un livre sur les réseaux George Soros en Afrique, ont livré leur appréciation des différences de style, qui existent entre quatre pays parmi les plus actifs dans la conquête des marchés et des esprits en Afrique.

Ces pays sont : Le Maroc, les USA, la Chine et la France.

Interviewés par le site économique basé à Maurice et en Suisse, Agence Ecofin, Stéphanie Erbs et Vincent Barbé ont souligné que la différence entre les soft power marocain, américain, français et chinois, en Afrique :

‘’ tient moins aux moyens employés qu’au discours et au positionnement de chacun.’’

LE PASSÉISME FRANÇAIS

Selon les deux experts, la France emploie toujours pour se maintenir dans ses ex-zones d’influence en Afrique, un discours basé sur des récits historiques.

La France, indiquent-ils,

‘’Joue beaucoup sur le registre du lien ancestral et de la fraternité.’’

LE RÊVE AMÉRICAIN

Les américains pour leur part, sont à leur image en Afrique. Une nation non historique. Ils se désintéressent de toute considération historique, la voyant comme passéiste et inutile.

Sur le continent, l’Amérique se vend, par son image de puissance première du monde, rayonnante, aspirationnelle et protectrice.

Selon les deux spécialistes français, Washington se fait, auprès des africains, chantre des valeurs universelles.

LE PRAGMATISME CHINOIS

La Chine, indiquent les auteurs français, se présente aux africains, sous l’angle du modèle accessible et réalisable.

Pragmatique, peu ou pas du tout interventionniste politiquement ni donneuse de leçons, la Chine prêche un pragmatisme ultra.

‘Elle se pose en modèle d’un succès économique atteignable par ses partenaires avec son aide, dans le cadre d’une relation d’intérêts bien compris.’’

LE RESPONSABILISME MAROCAIN

En fin, expliquent Stéphanie Erbs et Vincent Barbé, le Maroc a bâti sa stratégie de puissance en Afrique sur un modèle de coopération Sud-Sud.

Le royaume relèvent-ils,

‘’s’inscrit dans une posture d’exemplarité et de responsabilité régionales’’.

Le Maroc se fait, auprès des africains, promoteur et défenseur,

‘’de l’idée d’une communauté d’identité et d’intérêt.’’

lemag

 

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