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Stratégies commerciales, recrutement des ressources humaines, points de vente et agencement... Revue de détail de l’état d’avancement des banques concernant la finance «halal».

Depuis l’annonce des banques ayant reçu l’autorisation de Bank Al-Maghrib d’exercer des activités de finance participative, la mise en place concrète de ces chantiers semble être passée à la vitesse supérieure. Les banques accélèrent donc la cadence, précise La Vie Eco, dans son édition du 13 janvier.


Attijari wafabank, dont la future banque participative s’appellera Bank Assafa, s’appuiera au démarrage sur les ressources de la filiale Dar Assafa Litamwil, créée en 2010 pour commercialiser la prochaine génération des produits islamiques dits alternatifs. La nouvelle entité sera donc au départ dotée des ressources humaines de Dar Assafa Litamwil, totalisant plus de 130 personnes, selon le groupe. Mais des investissements sont prévus pour muscler les moyens techniques et opérationnels.

La Banque Populaire de son côté a ouvert de nombreux chantiers, notamment le choix et l’implémentation d’un système d’information, la définition d’un business model et sa déclinaison en stratégies commerciales et financières, le choix du nom et l’identité visuelle ainsi que le choix d’un réseau de distribution. Selon le groupe, tous ces chantiers se trouveraient à un stade avancé. La BCP aurait d’ailleurs déjà recruté ses équipes et choisi ses locaux.

Concernant CIH Bank, sa filiale établie en partenariat avec la Qatar international islamic bank, a pris forme un an avant la publication des agréments de BAM. Elle a initié dans la fourchette de premiers chantiers concernant la communication et le système d’information et d’organisation. Les ressources humaines ont été recrutées, les points de vente déterminés et l’agencement se trouve à un stade avancé. Le modèle digital du groupe est déjà décliné sur la banque participative.


Crédit du Maroc de son côté  se limite à créer des départements fenêtres (une banque dans la banque) et veut lancer 12 agences  dédiées à la finance participative, soit 4%  du parc d’agences global, et 10% d’ici 2020.

BMCI attaque seulement son plan de communication et a élaboré sa stratégie commerciale. Le groupe parie sur 15 agences au démarrage. Société

Générale quant à elle table sur 10 agences au démarrage dès le premier semestre de l’année.

le360

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