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Depuis le vote du Brexit, plusieurs observateurs et économistes se sont interrogés sur les conséquences qu’allait avoir celui-ci sur l’économie marocaine.Aujourd’hui, c’est le Haut-Commissariat au plan (HCP) qui donne sa lecture de la situation, dans sa note de conjoncture pour le mois de juillet 2016 relative au prévisions de croissance au 3e trimestre. 

"Dans un contexte marqué par le renforcement des incertitudes liées à un nouveau partenariat entre l’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni, après le Brexit et le climat d’attentisme des investisseurs qui pourrait en découler, la demande mondiale adressée au Maroc continuerait de progresser au rythme de 2,8%, en variation annuelle, au troisième trimestre 2016", explique le HCP.

Pour ce dernier, "cette augmentation, relativement moins soutenue qu’au deuxième trimestre, continuerait à profiter à certains secteurs industriels, comme l’automobile et l’aéronautique".

"Dans l’ensemble, la valeur ajoutée industrielle devrait réaliser un accroissement de 3,4%, au troisième trimestre 2016, en variation annuelle. Les activités minières connaîtraient, en revanche, une légère décélération de leur rythme de croissance, en raison d’une demande extérieure peu favorable. Quant aux services, leur valeur ajoutée croîtrait au même rythme que celui enregistré au trimestre précédent, contribuant pour presque la moitié à la croissance économique globale", souligne l'organisme chargé de la production, de l'analyse et de la publication des statistiques officielles du pays.

Pas de gros impact selon BAM

Avant la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE, Abdelatif Jouahri, gouverneur de Bank Al Maghrib (BAM), s’était également prononcé là-dessus. Selon lui, le royaume devrait y résister. "Cela aura certes un effet de tsunami pour l’Europe, mais n'impactera l’économie marocaine que de près de 0,1 point", avait-t-il déclaré à l'issue de la deuxième réunion trimestrielle du conseil de la banque centrale.

Ce qui est certain, c’est que le Brexit aura bel et bien un impact sur l’économie marocaine. Ce dernier "s'analyse à la lumière de l'évolution prévisible des échanges commerciaux et des flux d'Investissement entre les deux pays. Or à ce stade, rien n'indique que celui-ci modifierait profondément la structure et la dynamique de nos échanges de biens, services et des investissements directs. Une dévaluation du sterling consécutive au Brexit pourrait, éventuellement, creuser le déficit commercial avec le royaume, mais pas au point d'en faire une menace", estime pour sa part Nabil Adel, chef d'entreprise et professeur à l'ESCA.

"Si, en revanche, le Brexit contamine d'autres pays, on peut dès lors assister à un regain d'intérêt de la part de certains pays de l'Europe du sud vers leur espace naturel qu'est la Méditerranée. Dans ce cas, les pays les plus stables et les plus propices à l'investissement en tireront un profit maximum (impact positif sur nos relations avec l'UE), estime cette économiste. 

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