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USFP, Union socialiste des forces populaires : Parti socialiste né en 1975 d’une scission de l’UNFP, qui a longtemps été le fer de lance de l’opposition. Première force politique marocaine depuis le début des années 1990, vainqueur des législatives de 1997 (13,9 % des voix et 57 sièges) et de celle de 2002 (50 sièges), l’USFP a largement perdu contact avec sa base militante et électorale.

L’Istiqlal (« l’indépendance ») : parti nationaliste, démocrate mais plutôt conservateur. C’est le grand mouvement de libération fondé en 1943 par le militant nationaliste Allal El Fassi (son dirigeant jusqu’en 1974). Il a participé à des gouvernements dans les années 1970, 1960 et 1980, puis s’est allié à l’USFP la principale force de l’opposition. Aux législatives de 2002, il a obtenu le deuxième meilleur score avec 48 élus améliorant nettement ses position (32 députés en 1997). Depuis 1998, l’Istiqlal est dirigé par Abbas el-Fassi, qui s'est efforcé de démocratiser le fonctionnement interne du parti, notamment en imposant un quota de 20 % de femmes parmi les cadres, y compris au bureau politique. L’Istiqlal est le grand vainqueur des municipales de 2003.

PPS, Parti du progrès et du socialisme : petit parti de gauche, dirigé par Ali Yata de 1946 jusqu’à sa mort accidentelle en 1997, Ismaël Alaoui lui a succédé. C’est l’héritier du Parti communiste marocain fondé en 1943 et interdit en 1959. Le PPS a abandonné la doctrine communiste en 1995. Il a obtenu 11 députés en 2002 (contre 9 en 1997).

PSU, Parti socialiste unifié : né en octobre 2005 de la fusion entre la GSU et l’association Fidélité à la démocratie. Il est dirigé par Mohamed Moujahid (ancien secrétaire général de la GSU) et Mohamed Sassi (de Fidélité)

La GSU, la Gauche socialiste unifiée, était née en juillet 2002 et regroupait quatre formations nettement marquées à gauche : L’Organisation de l’Action démocratique et populaire (OADP), les Démocrates indépendants, le Mouvement pour la démocratie et Potentialités de Gauche, fondues en une seule structure partisane. C'est la seule formation de gauche a prôner une réforme radicale de la constitution dans un sens plus démocratique. L'OADP, Organisation de l’action démocratique et populaire, était un petit parti de gauche né au début des années 1980 et issus du Mouvement du 23 mars (extrême gauche non communiste). Il avait recueilli 8 % des voix en 1997, mais seulement 4 sièges. En 2002, il doit se contenter de 3 députés.

UNFP, Union nationale des forces populaires : tout petit parti centriste, héritier d’une scission de gauche de l’Istiqlal fondé en 1959 par Mohamed Ben Barka, Abderrahim Bouabid et Mohamed Basri. Il a été lui-même très affaibli par le départ de son aile gauche qui a donné naissance à l’USFP en 1974. N’est plus représenté au parlement.

RNI, Rassemblement des indépendants : parti de droite modéré, créé à la fin des années 1970 et dirigé par Ahmed Osman. Le RNI qui représente la bourgeoisie industrielle et commerçante a obtenu 41 sièges aux législatives de 2002 (contre 46 en 1997).

PND, Parti national démocratique : né en 1980 d’une scission du RNI en de former un nouveau gouvernement (novembre 1981) pendant deux ans. Il a amélioré ses positions en 2002 : 12 députés (contre 10 en 1997).

UC, Union constitutionnelle : parti de droite fondé par le Premier ministre Maati Bouabid. L’UC, dirigée par Mohamed Jalal Essaïd, s'est effondré au législatives de 2002 : 16 sièges (contre 50 sièges en 1997 et beaucoup plus à l’époque de sa création). C’est presque le seul a toujours avoir eut un discours néolibéral sur les questions économiques.

MDS, Mouvement démocratique et social : parti de droite populiste né au printemps 1997 sous la direction de Mohamed Harchane. Le MDS est le seul parti à ne pas avoir voté le programme gouvernemental d’A. Youssoufi. Il a subi un rude revers aux législative de 2002 : 7 sièges (contre 32 en 1997).

FFD, le Front des Forces Démocratiques a été fondé en 1997. Son secrétaire général, Thami Khyari, a appartenu aux deux gouvernement Youssoufi. Le logo de ce mouvement centriste représente un olivier. Ses premières législatives ont été un succès : 12 députés élus.

Forces Citoyennes : parti de droite créé en 2001 par Abderrahim Lahjouji, un homme d'affaires devenu célèbre grâce à son sens de la communication, 2 députés élu en 2002.

PRD, le Parti de la réforme et du développement, dirigé par Abderrahman El Cohen, est né en 2001 à l’issue d’une scission au sein du Rassemblement national des Indépendants (RNI). 3 députés élus en 2002.

PML, le Parti marocain libéral est dirigé Mohamed Ziane. Le cheval de bataille de cette petite formation nationaliste est la rétrocession de Sebta et Melilla au Maroc. 3 députés élus en 2002.

PED, Parti de l'environnement et du développement : petit parti écologiste (2 députés élus en 2002).

MP, Mouvement populaire, fondé en 1957 par Mahjoubi Ahardane, son président actuel. Il a subi un net revers aux législatives de 2002 : 27 députés (contre 40 élus en 1997).

MNP, Mouvement national populaire : scission du MP, créée en 1991 par Majhjoubi Ahardane après avoir été évincé de la direction du MP. Avec 18 députés élus en 2002 (contre 19 en 1997), il conserve ses positions.

PJD, Parti de la justice et du développement . Les législatives de 2002 ont été un grand succès : 42 élus (contre 14 en 1997) . Depuis avril 2004, le PJD est dirigé par Saâd Eddine Othmani (psychiatre et diplômé de droit islamique né en 1956). Il a succédé à Abdelkrim Kahatib (né en 1920) et incarne la ligne officielle du parti respectueuse de la sacralité du trône alaouite.

MPCD, Mouvement populaire constitutionnel et démocratique . Ce petit parti a opéré une percée notable en novembre 1997 : 4,3 % des voix et 9 députés. Autrefois petit parti,
.
PADS, Parti de l’Avant-garde démocratique et socialiste : parti d’extrême gauche issu d’une scission de l’USFP, non représenté au Parlement. Il n'a participé depuis sa création en 1984 à aucune échéance électorale. Un certain nombre de ses
Nhej Ad-Democrati (La Voie démocratique) : courrant orbitant autour de la revue du même nom, fondée par d’ancien d’Ila Al Amam.

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