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Selon le rapport «Global Competitivness 2015», publié par le Forum économique mondial (WEF), le Maroc occupe la 1ère place en Afrique du Nord en termes d’infrastructures.

Le pays est également 3e en Afrique et 6e dans le monde arabe. Il va sans dire que le mérite de ce score revient aux efforts déployés par le pays en vue de renforcer ses infrastructures dans toutes ses composantes. Le but étant de renforcer l’économie marocaine et de lui permettre d’être compétitif à l’échelle internationale.
Dynamisme du réseau ferroviaire
C’est dans ce contexte qu’on peut dire aujourd’hui que le réseau des chemins de fer marocain est le plus étendu du Maghreb et l’un des plus modernes d’Afrique avec ses 2 200 kilomètres de lignes, dont 30% à double voie, et 1 014 km de lignes électrifiées à courant continu. Dans le cadre de l’enveloppe dédiée au développement du secteur, représentant près de 18 milliards de DH à l’issue du contrat programme 2005-2009 et 33 milliards dans son contrat programme 2010-2015, l’ONCF a pu réaliser de nombreux projets d’extensions de réseaux, d’agrandissement des gares et d’amélioration des services. Le ministre délégué chargé du transport a d’ailleurs assuré que le train à grande vitesse sera mis en service en 2018 et permettra de relier les villes de Tanger et Casablanca en 2h10 au lieu de 4h45 minutes actuellement. De plus, l’ONCF a entamé les essais dynamiques du 1er TGV. D’ailleurs, des études sectorielles et structurantes pour développer et optimiser le secteur ont déjà été lancées, à l’instar du «Plan Maroc Rail » qui définit la configuration future du réseau ferroviaire, à savoir les lignes conventionnelles, les lignes à grande vitesse et les services régionaux. La stratégie 2016-2025, elle, a pour but de faire un bilan après le cycle de développement 2010-2015, de fixer la stratégie du prochain cycle ainsi que du cycle de développement futur. Quant au «Plan de desserte ferroviaire régionale», il consiste à définir la stratégie long terme ferroviaire régional, pour répondre aux demandes de mobilité régionale et urbaine ainsi qu’aux mobilités de la proximité et du quotidien. Avec les futurs 1500 km de lignes à grande vitesse, l’ONCF vise 133 millions de voyageurs en 2030 contre 26,5 millions aujourd’hui.
Relever le défi de la connectivité maritime
La notoriété des ports marocains et surtout du port Tanger Med, qui a été certifié ISO 14001 pour son activité «Accueil des navires et services associés», ne fait plus de doute. Au total, ce sont 34 ports, dont Nador West Med, qui sont en construction actuellement. En outre, l’Agence nationale des ports a programmé une enveloppe de 6 milliards de dirhams sur la période 2015-2019 dans le cadre de la stratégie nationale portuaire. Dotée d’un budget total de 60 milliards de dirhams à l’horizon 2030, elle comprend divers volets. Entre autres, on peut citer l’intégration géographique de 6 pôles portuaires. A côté, la stratégie vise la construction de nouveaux ports et la réalisation d’extensions ou l’intégration des ports dans leurs environnements urbains. Ces mesures seraient mises en place en y intégrant des mesures d’accompagnement comme la mise à jour du code de commerce maritime, le développement d’un pôle de formation portuaire et maritime, l’instauration d’une politique incitative pour l’investissement public-privé.…

Un réseau routier d’environ 60 000 km

Parallèlement, on ne peut pas parler d’infrastructures sans parler de l’importance du réseau routier du Royaume. En effet, la route constitue pour notre pays le principal mode de mobilité des personnes (90%) et du transport de marchandises (75%). Le secteur représente 6% du PIB et emploie 10% de la population active urbaine. Le Maroc dispose d’un réseau routier d’environ 60 000 km, dont 41 000 km de routes goudronnées et plus de 5300 ponts. Le réseau principal comprend 1 626 km d’autoroutes en service qui sera porté à 1800 km à la fin de cette année et 770 km de voies express qui sera porté également à 1600 km au terme de cette année. De même, et afin d’accompagner le développement de ses routes, le gouvernement a réalisé une étude pour une feuille de route du secteur routier à l’horizon 2035. Les axes stratégiques du plan route s’articulent sur plusieurs volets : développement d’un réseau à haut niveau de service avec une concentration autour des métropoles, développement des voies express, modernisation du réseau routier ou encore l’accès à l’offre d’un service adéquat aux usagers de la route ainsi que la sauvegarde du patrimoine dont la préservation constitue la première priorité (environ 53% du budget alloué annuellement au secteur lui est consacré).

La société des Autoroutes du Maroc (ADM) a prévu d’investir 4 milliards de DH destinés à financer trois grands chantiers. D’abord l’autoroute El Jadida-Safi dont l’ouverture était initialement prévue pour fin 2015, et qui ne sera lancée que cette année. Cette section, dont l’investissement prévu est de 500 MDH et dont le coût global est estimé à 4,8 milliards de DH, comprend quatre tronçons, 6 échangeurs ainsi qu’une barrière pleine voie à l’extrémité avec un raccordement à la voirie locale. Ensuite, il y a l’autoroute de contournement de Rabat et dont le budget avoisinera 862 MDH. Cet axe long de 41 km se divise en deux parties. Pour la première, il s’agit de la réalisation du pont à haubans, qui est déjà achevé. La seconde, c’est la section qui longe le pont et qui a connu quelques retards. Enfin, et pour faire face à la croissance soutenue du trafic, ADM étudie l’entame des travaux d’élargissement de l’autoroute Casablanca-Berrechid à 2×3 voies. En plus de ces projets, ADM prévoit des travaux au niveau des axes existants. Rappelons qu’au cours de l’année 2015, l’axe autoroutier Berrechid-Khouribga a été lancé pour un montant global de 2,9 milliards de DH. Depuis plus d’une décennie, le Maroc ne ménage pas ses efforts et a entrepris des projets de grande envergure afin d’élever ses infrastructures aux standards internationaux.

Source : Lavieeco

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