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En dépit d'une conjoncture internationale très morose, le Maroc conserve sa note A4, la meilleure du continent africain. Parmi ses points forts, l'équilibre de la balance commerciale, de plus grosses recettes budgétaires et des exportations au top.

En 2016, la conjoncture économique ne sera pas meilleure que l'année écoulée. Lorsqu'elle a dévoilé ses prévisions annuelles, le 26 janvier, à Paris, Coface a annoncé une croissance mondiale limitée à 2,7%. En cause, le ralentissement chinois et la chute vertigineuse du cours du pétrole, sans compter les risques politiques. Ainsi, sans surprise, l'assureur-crédit a revu à la baisse la note d'un certain nombre de pays, souligne L'Economiste dans son édition du 27 janvier.

Au beau milieu de ce marasme, le Maroc tire plutôt bien son épingle du jeu. En effet, le royaume conserve sa note A4, la meilleure notation parmi les grandes économies africaines. Fragilisés par la baisse du cours du pétrole, l'Algérie et le Nigéria, par exemple, sont notés respectivement B et C, tandis que la note de l'Afrique du Sud a été rétrogradée à B.

Malgré cela, Coface crédite le Maroc d'une croissance limitée à 2,7% en 2016, contre 4,3% en 2015. Un pronostic qui s'aligne sur ceux des autres institutions nationales ou internationales (HCP 2,6%, BAM 2,1%). Cette perspective résulte bien évidemment de l'incidence du facteur climatique sur la production agricole. L'économie marocaine se jouera donc, cette année, sur les secteurs non agricoles. Parmi eux: les télécoms, les services de santé, l'automobile et le BTP (regain des commandes publiques liées à l'année électorale, lutte contre l'habitat insalubre...), qui vivent  un “raffermissement”.

Côté inflation, celle-ci connaîtra une hausse de 0,5 point pour se hisser à 2%. La tendance haussière des investissements devrait, en revanche, se renforcer.

Du côté des finances publiques enfin, l'élargissement de l'assiette fiscale, opéré dans le cadre de la loi de finances 2016, devrait aider à consolider les recettes budgétaires. Le compte courant réduira, quant à lui, son déficit à -3,7%. La baisse de la facture énergétique et la reprise des échanges extérieurs favoriseront la diminution progressive du compte courant. Ainsi, l'équilibre de la balance commerciale devrait également s'améliorer, les exportations des secteurs automobile et aéronautique étant promis à une forte hausse.

Le360.ma

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