Yawatani

“Moi, je demeure un fanatique de mon pays, je continue à chanter l'union et la paix et je crois que notre pays le mérite bien”. Dans sa constance, sa cohérence et son amour pour l'Algérie....

 

 

 

Aït Menguellet, qui se produisait en vedette, combien il n'aimerait certainement pas ce terme, de la quatrième soirée du festival arabe de Djemila, version 5, donnait là une belle leçon à tous ceux qui en doutent encore ou qui pensent que l'on peut avoir un pays de rechange lorsque le nôtre recèle autant de potentialités que le meilleur de tous les pays du monde


Aït Menguellet, disponible à souhait comme à son habitude, anime de très forte modestie qui ne cache en fait que le "bagage" d'un homme qui partage sa gentillesse avec tous ceux qu'il rencontre, ne se faisait pas prier pour répondre aux questions de la presse en cette soirée du samedi 8 août où il venait d'arriver pour prendre place dans la khaïma, dressée par les organisateurs, pour accueillir sur fond de nos us, coutumes et traditions les grandes stars qui se produisaient à Djemila.
Comme à son habitude et fort de son esprit d'analyse, Aït Menguellet ne se laisse pas entraîner dans des méandres qu'il n'aime visiblement pas ou évite tout simplement en y mettant l'art et la manière.
Il préfère parler de son beau pays, de toutes les potentialités culturelles qu'il recèle, de sa richesse, de sa diversité et de toutes ces civilisations millénaires qui sont les siennes, laissant place au verbe symbole, à la parole succincte niais qui veut tout dire, à la poésie comme il le dit si bien, au même refrain par lequel il ne se sépare jamais et parle de cette extraordinaire charge de l'histoire qui anime notre pays et qui entres autres que Djemila est en effet un berceau de la culture.
Lorsque nous lui parlons de détails, il nous scrute d'un œil avisé pour nous dire que ce que nous avons sous les yeux n'a pas besoin de beaucoup de commentaires, il suffit tout simplement de bien regarder.
L'Algérie au cœur, Aït Menguellet revient pour la seconde fois à Djemila avec un programme à la mesure de l'événement qui s'était soldé déjà lors de son premier passage par un succès indéniable.
Entourés de ses musiciens qui sont venus plus tôt pour procéder au réglage de leurs instruments et surtout creuser dans le son du terroir, la vedette de cette soirée fait dans le spontané, sans fioriture aucune, attendant calmement son tour de chant qui plongera soudainement l'affluence dans le tout ouïe et un silence qui voulait tout simplement dire que ce soir, l'heure était à la douceur du verbe, la poésie puisant dans les mille et un gestes du terroir, ce pays pour lequel il ne souhaitait que paix et solidarité. Tout de noir habillé, certainement comme à son habitude et celle de ses musiciens qui annoncent la couleur au son merveilleux du bendir et de la flûte de l'Algérie profonde, Aït Menguellet pénètre sur cette scène grandiose de Cuicul et entre directement dans le vif du sujet. Il chantera dans la symbiose qu'il voulait du vieux et du nouveau, calmement, paisiblement jusqu'aux premières lueurs du jour.
Juste couronnement d'une soirée extraordinaire à l'issue de laquelle se relayeront plusieurs chanteurs arborant tous les genres de l'Algérie immense, du staïfi, de l'algérois, du chaoui , de l'oranais, le tout dans un joli bouquet.
Djalel, l'animateur de la soirée, annonce Abdelkader El Khaldi qui donne l'impression de revenir avec plaisir à Djemila et s'adonnera,  comme à son habitude, à un joli tour de chant, mettant en exergue "Ya Bouia, Ya Khouia" qu'il n'oublie pas d'avoir composé un jour à Sétif et emportant la foule dans ce rythme que lui seul peut développer l'espace d'une demi-heure.
Khalil Staïfi, le Sétifien, qui souligne ne pas connaître Djemila et découvre donc ce merveilleux site de Cuicul comme beaucoup venus de loin, est heureux comme un enfant d'avoir réussi à son tour sa première, avant de laisser place à la grande découverte de la soirée, Amina Narimen, qui, pour un coup d'essai, réalisera un véritable coup de maître.
Narimen, qui opte ce soir pour un répertoire de chansons variées, ne mettra pas trop de temps à séduire un public qui accompagne la chanteuse qui a du répondant pour tous les rythmes et la pousser jusqu'à interpréter ses tout derniers morceaux comme "Khsara Aleik" qui annonce déjà la couleur de son nouvel album.
Salim Chaoui prend le relais et déchire à son tour le silence de Cuicul, par un extraordinaire répertoire chaoui.
F.?Z.

Le chantre de la chanson kabyle, Lounis Aït Menguellet, a enchanté le public nombreux à la 4e soirée du 5e festival arabe de Djemila.         
Le maestro a gratifié le public présent sur les gradins de l'antique "Cuicul" d'un spectacle de haute facture, en égrenant un chapelet de chansons  puisées de son riche répertoire.                     L'assistance, qui a chanté en chœur jusqu'à une heure tardive de la  nuit, aura ainsi renoué avec les airs nostalgiques du "troubadour" où il chantait  l'amour de la patrie. Venus de plusieurs coins de la région, les spectateurs se sont  réjouis du succès de cette cinquième édition du festival de Djemila, notamment  avec la participation du fils des hauteurs de la Grande-Kabylie.         
Par ailleurs, cette quatrième soirée a été animée par une pléiade de chanteurs algériens de différents styles musicaux dont Abdelkader El-Khaldi,  cheb Khelil et Lamia Narimène.         
La scène a été par la suite investie par le chanteur Salim Chaoui  qui a dédié au public un florilège tirant ses racines des monts des Aurès.          
La cinquième soirée de cette manifestation culturelle annuelle sera  animée par une pléiade d'artistes algériens, dont Fella Ababsa, cheb Farès, Hassan  Dadi, Ali Izourène et Benzina.          
Par ailleurs, le festival, qui se poursuivra jusqu'au 14 août, verra la participation, pour la première fois, de la troupe marocaine "El Daoudia",  des artistes libanais Malhem Zayn et Carole Saqar, en plus des artistes algériens  à l'instar de Houari Dauphin, Abderrahmane Djalti, Massa Bouchafa, Katchou,  et Abdelkader japonais.

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