Yawatani

Il est fondé sur l'association de deux thèmes fondamentaux, les droits humains et les cultures du Monde, afin de permettre une approche des événements culturels du point de vue des droits de l'Homme et d'associer les citoyens qui aiment les arts à la défense des libertés qui leur sont constitutives.

 

 

Notre festival sollicite la participation de nombreux pays, programme toutes les disciplines du spectacle ainsi que des films et des débats, et accueille des intellectuels et des artistes de toutes origines. Il existe de nombreuses manifestations consacrées aux Droits Humains et aux Cultures du Monde mais, à notre connaissance, aucune ne les associe au programme d’un même festival.

 

 

 

 Dans le monde du spectacle, nous n’avons rien trouvé qui soit dédié au rapport entre le droit et la culture ; qui parle de la condition sociale et politique des artistes, écrivains, philosophes, face aux obstacles dressés contre leurs créations ; rien qui interroge la dissidence et sa relation à l’art, incarnée de manière emblématique, dans l’ex-U.R.S.S., par le poète chanteur comédien, Vladimir VYSSOTSKI, en Italie par Dario FO et Pier-Paolo PASOLINI, aux U.S.A. par Noam CHOMSKY, Judith MALINA et Julian BECK, en France par Antonin ARTAUD et, beaucoup plus récemment, un Léo FERRÉ.

 

 La dissidence existe-t-elle encore, et sous quelles formes ?
Les manifestations artistiques ont-elles, de nos jours, un lien avec l’engagement intellectuel et humaniste, comme dans les années cinquante et soixante, aux grandes heures du Jazz, du Surréalisme, de l’Existentialisme, puis du festival de Woodstock et des contestations étudiantes ?
 
     Qui sont les héritiers de Claude LEVI-STRAUSS, André MALRAUX, André BRETON, Albert CAMUS, Jean-Paul SARTRE, Michel FOUCAULT, pour ne citer que ces grandes figures françaises de la pensée critique de notre civilisation ?
 
     Des écrivains engagés œuvrent aujourd’hui certes, mais où les entend-t-on dans notre système de communication de masse qui n’ouvre ses portes qu’aux auteurs à succès et censure, par le silence, tout discours contraire à ses intérêts ?
 
     Il est capital de mettre à l’épreuve notre capacité d’interrogation et de résistance, grâce aux moyens de l’art et de la philosophie, face à « l’idéologie du divertissement » instaurée par le show-business et le star-system.
 
     "L'opium du peuple" n'est plus la religion mais la distraction forcée, programmée, conditionnée qu'incarne l'individu reclus dans le monde virtuel de sa console de jeu ou le spectateur médusé par les vedettes du petit écran.
 
     Notre festival se devait de naître au moment où la culture, outil de toute émancipation, s’est transformée en une entreprise planétaire de domestication des «citoyens-consommateurs».
 
     Nos libertés, hier garanties par le travail des artistes et des intellectuels, sont devenues la caution d’une propagande de marchandising généralisé qui les instrumentalise et les anesthésie. Leur pouvoir de subversion et de création est indispensable à la démocratie. Un nouveau festival n’aurait aucune raison d’être s’il ne se faisait leur porte-parole.
 
     Le plus beau des festivals ne serait-il pas celui de la pensée ?
 
Georges BOUKOFF
 
http://www.festival-de-lhay-les-roses.fr

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