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Cette initiative intervient à la suite d'une enquête réalisée auprès des artisans professionnels au premier semestre de l'année, qui a fait apparaître la nécessité de renforcer ce secteur pour répondre à la demande du marché international.



"Nous n?avons pas de personnes à qui faire appel quand nous sommes confrontés à des problèmes techniques simples", conclut cette enquête, comme "quel volume de four à gaz choisir, quel procédé de production utiliser pour faire cette opération plus vite, etc."

Le gouvernement le reconnaît. Le risque est que les savoir-faire disparaissent peu à peu, faute de préservation des savoirs et des techniques traditionnels.

"Le but est de former des artisans dans tous les domaines de l'artisanat, afin qu'ils puissent continuer à porter le flambeau de l'artisanat traditionnel", a expliqué M. Birou.

Ce nouvel institut formera et diplômera des spécialistes capables d'améliorer les procédés de production, en particulier dans le domaine de la santé et de la sécurité, dans le respect de l'environnement, de moderniser les équipements et de placer l'innovation au coeur de ce secteur.

Les diplômés devront adapter la conception des produits de l'artisanat aux goûts des clients marocains et étrangers.

Outre la formation d'artisans professionnels, cet institut formera également les jeunes à mieux structurer le secteur de l'artisanat pour pouvoir développer des filières fiables d?approvisionnement en matières premières jusqu?aux exportations. Ils rechercheront des entrepreneurs et des fédérateurs capables d'organiser des filières.

Selon M. Birou, la Tunisie, avec son Ecole Supérieure des Sciences et Technologies du Design, fournit un bon exemple, dont le principe est de permettre la transmission d?un savoir de qualité et de développement d?une recherche artistique afin de favoriser l?éclosion des aptitudes créatives des étudiants.

Les artisans professionnels saluent cette initiative de manière mitigée. Certains craignent en effet la concurrence de jeunes hautement qualifiés.

Bouâzza Batali, un artisan du cuir, explique qu'il y a quelques années, les artisans formaient eux-mêmes les apprentis. Mais aujourd'hui, peu de jeunes entrent dans la profession.

"Un institut d?enseignement supérieur pourra redonner confiance aux jeunes dans ce secteur qui est appelé à renaître", explique-t-il. "Mais, j?espère que les anciens artisans ne seront pas marginalisés."

Selon la Fédération des Entreprises d?Artisanat (FEA), l?élaboration des cursus et du contenu pédagogique des différents modules devra faire l?objet d?un travail collectif fondé sur le consensus. Il faudra également développer un contexte culturel issu de l?apport mutuel de la recherche, de la théorie, et du terrain.

Pour sa part, le directeur du programme Culture-UNESCO, Mohamed Ould Khattar, souligne que l'UNESCO est totalement ouverte à une possibilité de coopération sur la création de ce nouvel établissement de formation.

M. Ould Khattar estime que l?artisanat est au c?ur de l?identité marocaine et que son cachet d'authenticité est reconnu dans le monde entier.

"Il est essentiel pour le Maroc de disposer de ressources humaines capables de contribuer à travers l?artisanat au développement socio-économique du pays."

Source: Sarah Touahri, AlmaghribiaLe Secrétaire d'Etat marocain à l'Artisanat, Anis Birou, a déclaré en début de mois que le gouvernement envisage d'ouvrir le premier institut supérieur de l'artisanat du pays d'ici 2010. Son objectif sera de former et d'équiper les professionnels du secteur.

Cette initiative intervient à la suite d'une enquête réalisée auprès des artisans professionnels au premier semestre de l'année, qui a fait apparaître la nécessité de renforcer ce secteur pour répondre à la demande du marché international.

"Nous n?avons pas de personnes à qui faire appel quand nous sommes confrontés à des problèmes techniques simples", conclut cette enquête, comme "quel volume de four à gaz choisir, quel procédé de production utiliser pour faire cette opération plus vite, etc."

Le gouvernement le reconnaît. Le risque est que les savoir-faire disparaissent peu à peu, faute de préservation des savoirs et des techniques traditionnels.

"Le but est de former des artisans dans tous les domaines de l'artisanat, afin qu'ils puissent continuer à porter le flambeau de l'artisanat traditionnel", a expliqué M. Birou.

Ce nouvel institut formera et diplômera des spécialistes capables d'améliorer les procédés de production, en particulier dans le domaine de la santé et de la sécurité, dans le respect de l'environnement, de moderniser les équipements et de placer l'innovation au coeur de ce secteur.

Les diplômés devront adapter la conception des produits de l'artisanat aux goûts des clients marocains et étrangers.

Outre la formation d'artisans professionnels, cet institut formera également les jeunes à mieux structurer le secteur de l'artisanat pour pouvoir développer des filières fiables d?approvisionnement en matières premières jusqu?aux exportations. Ils rechercheront des entrepreneurs et des fédérateurs capables d'organiser des filières.

Selon M. Birou, la Tunisie, avec son Ecole Supérieure des Sciences et Technologies du Design, fournit un bon exemple, dont le principe est de permettre la transmission d?un savoir de qualité et de développement d?une recherche artistique afin de favoriser l?éclosion des aptitudes créatives des étudiants.

Les artisans professionnels saluent cette initiative de manière mitigée. Certains craignent en effet la concurrence de jeunes hautement qualifiés.

Bouâzza Batali, un artisan du cuir, explique qu'il y a quelques années, les artisans formaient eux-mêmes les apprentis. Mais aujourd'hui, peu de jeunes entrent dans la profession.

"Un institut d?enseignement supérieur pourra redonner confiance aux jeunes dans ce secteur qui est appelé à renaître", explique-t-il. "Mais, j?espère que les anciens artisans ne seront pas marginalisés."

Selon la Fédération des Entreprises d?Artisanat (FEA), l?élaboration des cursus et du contenu pédagogique des différents modules devra faire l?objet d?un travail collectif fondé sur le consensus. Il faudra également développer un contexte culturel issu de l?apport mutuel de la recherche, de la théorie, et du terrain.

Pour sa part, le directeur du programme Culture-UNESCO, Mohamed Ould Khattar, souligne que l'UNESCO est totalement ouverte à une possibilité de coopération sur la création de ce nouvel établissement de formation.

M. Ould Khattar estime que l?artisanat est au c?ur de l?identité marocaine et que son cachet d'authenticité est reconnu dans le monde entier.

"Il est essentiel pour le Maroc de disposer de ressources humaines capables de contribuer à travers l?artisanat au développement socio-économique du pays."

Source: Sarah Touahri, Almaghribia

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