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Dans moins d'une semaine, le coup d'envoi de la 16e édition du Festival international de cinéma d'animation de Meknès (FICAM) sera donné.

Si la star incontestable du FICAM de cette année est David Silverman, le réalisateur et dessinateur des Simpson, d'autres grandes figures du cinéma d'animation sont également attendues. À leur tête: Michel Ocelot. 

Le réalisateur français, qui a à son actif pas moins de 17 longs et courts-métrages d'animation, dont Ciné Si(1989), Kirikou et la Sorcière (1998) et Les Contes de la nuit (2011), recevra un hommage au festival. Un festival qu'il connait bien puisqu'il a été, en 2002, le premier réalisateur à accepter l'invitation de ses organisateurs. 

Il revient en 2007 à Meknès pour présenter Azur et Asmar, long-métrage dont l'histoire se déroule au Maghreb. Trois années plus tard, en 2010, il était là aussi pour fêter les dix ans du festival. 

"Michel Ocelot aime beaucoup Meknès. C'est pour cela qu'il viendra présenter cette année en exclusivité pour le FICAM son dernier projet de film, Dilili", se félicite Mohamed Beyoud, directeur artistique du festival, lors d'une conférence de presse organisée jeudi 9 mars à Casablanca. 

Focus sur les Pays-Bas

Pour sa 16e édition, le FICAM a choisi de faire un focus sur le cinéma d'animation hollandais. Des cartes blanches seront ainsi données au producteur Willem Thijssen ainsi qu'aux réalisateurs Michael Dudok et Rosto. 

Une douzaine de courts-métrages de Thijssen sont programmés pour la première journées du festival, avec entre autres Borderline 1+2 de Monique Renault (1981), Jaco de Ties Poeth (1985) et Life and death de Joost Roelofsz, Roger Proper et Delphine de Pury (1979).

Une sélection de 40 films produits par la plus grande école d'animation française, Gobelins, seront également projetée dans le cadre du festival. 

Le festival reçoit également des "sommités du film d’animation international", ont fait savoir les organisateurs, citant notamment Claude Barras, Bill Plympton, Ann Marie Fleming, Vincent Patar, Stéphane Aubier et Georges Schwizgebel. 

Au programme également, des projections inédites, des expositions, des tables rondes, des rencontres, mais aussi un important volet consacré à la formation des étudiants des écoles d’art et d’audiovisuel au Maroc.

"Nous avons fait tout un travail de sensibilisation auprès des scolaires sur le cinéma d'animation. Des brochures ont été notamment envoyées à toutes les écoles privées de Meknès pour attirer le petit public au festival", a fait savoir Mohamed Beyoud.

Selon ce dernier, le FICAM a réussi au fil des éditions à atteindre son objectif, celui de "familiariser le public marocain avec le cinéma d'animation. Les salles sont généralement pleines pendant le festival", ajoute le directeur artistique, non sans fierté. 

3,5 millions de DH de budget

Le festival compte par ailleurs sur plusieurs importants soutiens dont celui de la Fondation Aïcha, la ville de Meknès et de l'Institut français du Maroc. C'est même grâce à ce dernier que le festival a vu le jour. 

"Le festival est né d'une initiative de l'Institut français en 2001. Au début, on avait 1.200 spectateurs à peu près, avec six ou sept films. Maintenant, il y a une programmation très conséquente, avec une politique qui vise à inviter des professionnels internationaux de manière à ce que leur savoir-faire puisse être transmis aux jeunes étudiants et jeunes professionnels marocains. C'est un volet formation qui nous tient beaucoup à coeur", nous confie Alain Millot, directeur de l'Institut français de Meknès. 

ficam

Selon lui, c'est l'authenticité de ce festival qui fait son charme et sa notoriété. 

"Il y a de grands festivals comme celui d'Annecy, qui est le plus grand au monde et qui réunit vraiment les gens de la profession, des étudiants aussi et un grand public. Le festival de Meknès est différent, il est bien équilibré. C'est un vrai moment de festivité et c'est ce qui plaît beaucoup aux professionnels étrangers qui viennent ici", ajoute-t-il.

Le FICAM dispose cette année d'un budget de 3,5 millions de dirhams, dont 90% sont assurés par la Fondation Aïcha.

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