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Avec sa diversité de paysages et sa belle lumière, le Maroc est depuis bien longtemps une destination de prédilection pour les productions cinématographiques étrangères. À la fin des années 40 déjà, Orson Welles y tourne son "Othello".

Le royaume a également accueilli depuis des tournages aussi variés que "Lawrence d'Arabie", "OSS 117, Le Caire nid d'espions", "Gladiator" et "Sex and the city 2".

Pour nombre de ces films qui prennent place dans des décors et des paysages marocains, la trame se déroule rarement dans le royaume mais à Falloujah, Beyrouth ou encore en Égypte.

Dans quelques rares cas, le Maroc est bel et bien la toile de fond de l'histoire, pour le meilleur ("Only Lovers left alive", où Jim Jarmusch fait de Tanger un personnage de son histoire d'amour vampirique), comme pour le pire ("Mission Impossible 5" et sa représentation d'un Casablanca étonnamment situé au beau milieu du désert).

Il arrive aussi que des films censés se dérouler au Maroc soient tournés parfois très loin du royaume et de ses décors naturels. En voici quelques-uns.

Comme beaucoup de films de l'âge d'or hollywoodien, le classique "Casablanca" a été entièrement tourné en studio. De la vieille médina aux lieux fictifs comme le Rick's cafe (qui a inspiré le restaurant éponyme situé dans la capitale économique), tout a été reproduit aux États-Unis, sans qu'aucune star ou membre de l'équipe ne mettent jamais les pieds au Maroc. Presque la totalité du film est tourné dans les studios de la Warner, à Los Angeles. Rien d'étonnant à l'époque, puisque c'était le lot de la quasi totalité des films américains. Les Marocains se consoleront en se disant que les scènes se déroulant à Paris ont elles aussi été filmées dans un des hangars de la Warner.

Bien avant "Casablanca", le Maroc a été la toile de fond d'une autre romance hollywoodienne, celle de Marlène Dietrich et Gary Cooper dans le film "Morocco" ("Cœurs brulés", en VF). Pour cette idylle entre un légionnaire et une chanteuse de cabaret sur fond d'"exotisme" marocain, cette fois encore, aucune scène n'a été tournée au Maroc mais dans les studios de la Paramount. Les scènes supposées se dérouler dans le désert ont elles été filmées dans le désert de l'Arizona.

Dans ce film de Robert Zemeckis, Brad Pitt et Marion Cotillard interprètent un couple d'espions dans le Casablanca occupé des années 40. Un hommage à peine voilé au mythique film "Casablanca". Un hommage à ce point réussi qu'à l'instar d'Ingrid Bergman et Humphrey Bogart, Brad Pitt et Marion Cotillard n'ont pas tourné de scène dans la capitale économique. Le tournage, dans un esprit très âge d'or hollywoodien, s'est déroulé en partie en studio, s'inspirant de lieux casablancais tels que la médina ou le consulat italien de la ville blanche. Les prises de vues extérieures ont, elles, été réalisées dans les Îles Canaries. Il faut dire que malgré quelques immeubles art déco qui résistent à l'épreuve du temps, le Casablanca de 2016 ne ressemble plus du tout à celui de 1942.

Bollywood se tourne de plus en plus vers le Maroc pour ses tournages. Récemment, la super star indienne Shahrukh Khan a tourné une scène de son dernier film "Raees", actuellement en salles. Cette année, c'est Salman Khan qui tournera la suite du film "Ek Tha Tiger" au Maroc. Le tournage du premier opus devait également se dérouler au Maroc, mais l'équipe du film a finalement reproduit un décor marocain à Mumbai. Une décision qui visait à s'adapter à l'emploi du temps de l'acteur principal, trop débordé pour faire le voyage jusqu'au royaume.

Autre film indien, même scénario en 2016 sur le tournage du film "Jagga Jasoos" avec Katrina Kaif. Certaines scènes devaient en effet se dérouler au Maroc mais, selon The Times of India, l'équipe du film a finalement choisi de reproduire le bazar de Marrakech dans les rues de Mumbai, encore une fois pour une question de temps.

Quelle ironie qu'un film sur le chef berbère El-Raisuli le Magnifique n'ait pas été tourné dans le royaume, mais en Espagne. Dans ce film, le légendaire chef berbère est incarné par l'acteur écossais Sean Connery. Pour la petite histoire, le Maroc n'est pas totalement étranger au célèbre interprète de James Bond, puisque dans le classique "L'homme qui voulut être roi" dans lequel joue Sean Connery, une scène quelque peu anachronique présente une femme afghane s'exprimant dans une darija parfaite.

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