Yawatani

Vendredi soir, Marrakech a célébré l'ouverture de la 16e édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM).

Cette année, le tapis rouge du festival s'est fait sous la pluie, ce qui n'a pas empêché le public marrakchi de venir devant le palais des congrès assister au ballet de voitures et de robes de luxe, admirer les célébrités, et, avec un peu de chance, prendre un selfie avec les stars présentes. 

"Les Marocains sont dans la salle mais pas sur les écrans"

Pour cette édition, l'absence de films marocains dans la sélection officielle est sur toutes les lèvres. Il faut dire que sur le tapis rouge cette année, ce sont surtout des célébrités marocaines qui ont fait le déplacement. "On est dans la salle mais pas sur les écrans", ironise une festivalière. 

À cette polémique, Sarim Fassi-Fihri, directeur du Centre cinématographique marocain, répond: "je refuse de faire de la discrimination positive envers les films marocains, c'est déshonorant. S'il y a de bons films on les passe, s'il y a des films moyens par rapport à la sélection précédente eh bien c'est dommage", déclare-t-il au HuffPost Maroc. 

Un festival sous le signe du cinéma d'auteur

Au delà de l'absence de films marocains, le festival revendique cette année, par son jury et les films présentés hors et en compétition, le choix de se tourner davantage vers un cinéma d'auteur: "on passe à autre chose. On montre que le festival peut passer de grands réalisateurs médiatisés comme Coppola à des maîtres du cinéma comme Béla Tarr. Est-ce que l'on va rester dans ce choix? Dans tous les cas, c'est le choix qui a été fait cette année", nous confie Sarim Fassi-Fihri.

"C'est une maturité du festival, avant on nous disait que c'était des strass et des paillettes et maintenant on prouve que l'on est capable de faire les deux" poursuit-il.

Malgré son virage "auteur", le festival présentera quand même quelques films grand public, notamment sur la place Jemaa el Fna, comme "Robocop", "Everest" ou encore le dernier Disney, "Moana", doublé spécialement en arabe "en un temps record" à cette occasion.

Un jury international

La cérémonie d'ouverture débute à 19h. Arrive sur scène Laurent Weil, fidèle maître de cérémonie depuis maintenant 16 ans accompagné d'une nouvelle co-présentatrice. Cette dernière est actrice et présentatrice de la télévision italienne et remplace Fayrouz Karawani.

Les deux co-présentateurs introduisent le jury de cette année. Un jury présidé par le Hongrois Béla Tarr. "Martin Scorsese ne jure que par lui", déclare Laurent Weil à l'assemblée qui, pour la plupart, n'est pas une grande habituée de son oeuvre. A l'applaudimètre, c'est l'actrice marocaine Raouia qui remporte l'étoile.

Ces derniers déclareront tous l'ouverture du festival dans leurs langues respectives.

Kim Jee-Woon aime beaucoup la gastronomie marocaine

Présenté hors compétition, "Age of Shadows" est le dernier opus de Kim Jee-Woon, réalisateur coréen et juré il y a dix ans du festival.

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