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- Publication : 24 janvier 2015
En effet, durant une visite aujourd’hui à Rabat, pour rencontrer les responsables gouvernementaux marocains, David Gressly, le représentant spécial adjoint de la MINUSMA a remercié, le Maroc pour sa contribution cruciale pour la stabilisation du Mali.
‘‘Le Maroc est très engagé, non seulement au Mali, mais aussi dans toute la région’’
S’est félicité le responsable onusien à l’issue d’une rencontre qu’il a eu avec le numéro 2 du ministère marocain de l’intérieur, le ministre délégué Cherki Drais.
David Gressly a insisté que :
‘‘Il est important que le Maroc continue à jouer ce rôle de soutien au Mali’’.
Un rôle du Maroc au Mali que la France déteste
Jean Yve Le Drian, répondant à une question sur ‘‘une rivalité maroco-algérienne qui entraverait les négociations de paix au Mali’’, avait déclaré :
‘‘Il ne faut pas faire entrer cette rivalité dans le règlement de la situation au Mali. Les Maliens sont responsables de leur propre destin et ne doivent pas écouter tel ou tel’’.
Le ministre français avait ajouté à propos du Maroc:
‘‘Nous n'avons pas à avoir une discussion au sujet du Mali avec tel ou tel. Il y a une médiation algérienne, nous l'appuyons.’’
L’Algérie mise en avant pour des ‘‘considérations mercantiles’’
A ces déclarations du ministre français, le MAEC marocain Salaheddine Mezouar avait répondu, sur les colonnes du même magazine français, en disant :
‘‘Le Drian est ministre de la Défense, et ce type d'intervention sur le terrain diplomatique devrait en principe relever de son collègue des Affaires étrangères, faute de quoi le risque de se livrer à des dérapages mal contrôlés est élevé. Sur le fond : il s'agit d'accusations aussi infondées qu'irresponsables que le Maroc réfute catégoriquement.’’
Salaheddine Mezouar avait ajouté que le pouvoir algérien n’aurait jamais pu avoir de rôle au Mali, sans les pressions de la France sur les maliens, il en a dit :
‘‘La France fait pression en ce sens ! Qui ne voit pourtant que la solution aux problèmes des Maliens ne réside pas à Alger et encore moins à Paris ? Le temps de la tutelle est révolu. La solution ne viendra que des Maliens eux-mêmes, avec l'aide de la Cedeao, qui doit redevenir l'acteur principal des négociations de paix.’’
Et Mezouar d’ajouter :
‘‘La France, porte ces négociations à bout de bras en marginalisant la Cedeao et les autres acteurs. Le devenir d'un pays, la stabilité d'une région ne peuvent être sacrifiés à l'aune de considérations mercantiles’’.
Map et Ya Watani.com
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