- Détails
- Publication : 16 décembre 2014
Rabat : Mercredi prochain, est programmée l’étude par la chambre des représentants, d’un projet d’amendement de la loi sur l’état civil, qui porterait sur l’annulation des noms et titres distinguant les personnes de lignées chérifiennes.
En effet, la Commission de l’intérieur, des collectivités territoriales, du logement et de la politique de la ville à la chambre des représentants, examinera Mercredi 17 Décembre 2014, une proposition de loi modifiant les articles 20 et 21 de la loi N°37.99 relative à l'état civil.
Texte de base d'état civil: Capture écran Ya Watani.com
Cette proposition d’amendement de loi est proposée par le groupe socialiste à la chambre des représentants. Elle consiste en l’élimination du texte de la dite loi, de paragraphes des articles 20 et 21.
Cette modification contenue dans une proposition de loi dont le texte est publie sur le site officiel du Parlement Marocain plaide pour la suppression de tout nom ou titre qui distingueraient les citoyens marocains de lignées chérifiennes, lesquels sont cités distinctement dans l'actuel loi N°37.99 par un paragraphe qui leur est spécialement dédiés.
Cette proposition de loi remets réellement en cause le Patrimoine Marocain qui est le Pays des Chorfas et qui par son Amour profond du Saint Prophète souhaite conserver ce légitime respect...
Les Chérifiens au Maroc
Au Maroc, les dynasties idrisside, saadienne et alaouite sont chérifiennes.
Les descendants des chorfas Idrissides vivent au Nord du Maroc : Fès, Ouazzane, Tanger, Taza, Rabat, Salé, Oujda, Figuig, Meknès, Tétouan, Chefchaouen et Moulay Idriss Zerhoun.
À partir du XVIe siècle, les dynasties des Saadiens et des Alaouites, issues de chérifs originaires de Yanbu établis au sud du Maroc, se succèdent en régnant sur le Maroc.
Les chorfas du Maroc étant essentiellement de souche hassanide, on retrouve néanmoins quelques familles de souche husseinide établies principalement à Fès.
De plus, Yawatani.com se réserve le droit de supprimer tout commentaire qu'il jurera non approprié.