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- Publication : 17 novembre 2014
Le plurilinguisme des romanciers marocains, véritable enrichissement pour la littérature marocaine, discuté lors d’une table ronde à l’Institut du Monde Arabe de Paris.
Dans le cadre de la saison marocaine à Paris, les chercheurs, conviés à une table ronde à l’Institut du Monde Arabe (IMA), à Paris, ont salué, dimanche 17 novembre dans la soirée, la diversité des langues d’expression utilisées par les Hommes de Lettres au Maroc ne saurait être considérée que comme un point fort pour la littérature marocaine, engagée et renforcée par son ouverture sur le monde et son dialogue interculturel.
Des écrivains marocains, du royaume et du monde, toutes langues d’expression confondues, se sont ainsi confiés sur le lien qu’ils entretiennent avec la langue d’expression qui n’en est pas moins leur langue d’inspiration sans oublier pour autant les affinités électives et fédératrices avec leur culture mère, affinités présentes dans leurs œuvres.
A savoir que la confrontation des deux langues et des deux cultures, maternelles et d’expression littéraire, ne peut qu’influencer la création de l’écrivain, comme élévation, le « je » devient alors « un autre » affranchi, ou encore comme spleen contraignant quand l’écrivain se sent exilé ou perdu entre deux rives, deux culture, une identité, des racines et société d’adoption. En d’autres termes, l’écrivain se retrouve avec « l’esprit et le cœur » entre deux chaises.
Source : Quid.ma
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