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Bouchai Rmail, directeur de la DGSN

  
 

 

Bouchaib Rmail, patron de la DGSN, est convoqué devant le tribunal de première instance de Kénitra dans une affaire d'homicide involontaire d'une jeune femme dans laquelle seraient impliqués des agents de la police.

Une magistrate, présidente de cour au tribunal de première instance de Kénitra, a convoqué Bouchaib Rmail, directeur général de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), pour une audience prévue le 9 septembre prochain. A en croire Al Massae daté de ce 3 septembre, Asmae Lahlou a également décidé de convoquer le représentant de l'Etat marocain et l'agent judiciaire du royaume. Mais pourquoi tout ce remue-ménage? Al Massae nous fournit la réponse avec le récit d'une affaire qui remonte au 14 juillet dernier. Ce jour-là, deux éléments du CMI (Corps mobile d'intervention) ont pris contact avec leurs collègues qui assuraient la permanence pour leur signaler qu'une jeune femme avait été agressée par un individu qui avait pris la fuite et qu'ils avaient embarqué la victime à bord du véhicule de la police le temps qu'arrivent les secours. La jeune femme, 16 ans, a alors été transférée à l'hôpital dans un état très critique où elle est morte cinq jours plus tard.

Mais voilà qu'un témoin se manifeste. Se présentant comme l'ami de la défunte, il déclare à la police qu'ils avaient tous les deux été interpellés par deux éléments du CMI et que, de peur d'être arrêté, il avait pris la fuite, abandonnant ainsi son amie. Cette dernière aurait été introduite de force dans le véhicule de la police par les deux éléments de la DGSN. De ce fait, l'option de l'agression par un individu ayant pris la fuite est abandonnée et les enquêteurs concentrent leurs investigations sur le timing et les éléments de la police qui se trouvaient en faction au centre de Kénitra. Ils ne trouveront aucun mal à remonter aux deux policiers. Les deux hommes en uniforme sont passés aux aveux. Le principal accusé a été écroué alors que le deuxième est poursuivi en liberté provisoire. La justice les accuse d'homicide involontaire, de dénonciation calomnieuse et de non assistance à personne en danger. La suite de ce procès nous éclairera davantage sur les conditions réelles dans lesquelles la jeune femme a trouvé la mort.

 

Le360.ma


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