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Le coût du crédit immobilier n’a plus été aussi avantageux depuis le troisième trimestre 2009. Il s’est établi à 5,94% au second trimestre, en repli de 0,21 point par rapport à la même période l’année dernière.

 L’on se rapproche un peu plus des taux appliqués lors de la période faste de l’immobilier entre 2006 et 2009. Mais les prix n’ont pas baissé au point de renégocier son crédit. La baisse des tarifs observée depuis le début de l’année s’explique en partie par le réajustement des prix d’une grande banque de la place. Sinon, «les grilles de taux n’ont pas changé», explique un banquier. Cela dit, certaines catégories de clientèle sont chouchoutées par les banques. Les jeunes actifs sont aujourd’hui la principale cible des opérateurs. Le taux de pénétration du crédit à l’habitat chez les personnes âgées de moins de 40 ans ne dépasse pas 37%. La compétition est donc très forte sur cette clientèle. Les taux appliqués à leurs prêts immobiliers peuvent descendre jusqu’à 5,15% dans certaines banques.
Les établissements ont également développé ces dernières années des mécanismes pour fidéliser les clients. Ils appliquent souvent des taux préférentiels dans le cadre d’offres packagés.


En dehors de la tarification des prêts immobiliers, les conditions d’endettement bancaire des entreprises se sont nettement détendues au deuxième trimestre 2014. Le coût des crédits d’investissement a affiché un plus bas sur les sept dernières années. Il s’est établi à 5,44%. Il reste à savoir si les entreprises vont profiter de ces conditions avantageuses pour investir. La croissance de l’encours des prêts à l’équipement a accéléré à fin juin par rapport aux deux années précédentes, mais elle reste molle. Les entreprises ont encore du mal à se projeter sur un horizon long. Et l’évolution de l’environnement économique n’améliore guère leur visibilité. Même si la croissance du PIB s’est améliorée entre les deux premiers trimestres de l’année, elle est moins forte que les anticipations du marché, notamment la valeur ajoutée non agricole. L’activité dans les industries n’a pas encore retrouvé son rythme d’avant la crise de 2008. Le BTP n’est pas en reste. Sa valeur ajoutée n’a progressé que de 0,1% au deuxième trimestre. Le Haut commissariat au plan prévoit un recul au troisième trimestre.

L'Economiste

 

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